TRAITEMENT NEUROCHIRURGICAL DE LA SPASTICITÉ : INDICATIONS CHEZ L'ENFANT - 10/03/08
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Nous disposons aujourd'hui de plusieurs techniques neurochirurgicales efficaces contre la spasticité chez l'enfant IMC. Pour poser une bonne indication, un consensus doit être trouvé entre le chirurgien, l'enfant et sa famille, et l'équipe rééducative sur l'objectif principal du geste opératoire, objectif qui n'est pas toujours fonctionnel sur le plan moteur. L'examen clinique ne se limite pas à l'évaluation analytique de la spasticité, mais doit tenir compte de l'état général et orthopédique de l'enfant, ainsi que de son évolution fonctionnelle, ses capacités cognitives, ses habitudes et son cadre de vie. La lutte contre la spasticité entre dans un programme thérapeutique sur plusieurs années ; elle doit être envisagée avant l'apparition de rétractions musculo-tendineuses.
Au niveau des membres inférieurs, devant une spasticité globale, on propose une radicotomie postérieure ou une infusion intrathécale de baclofène. La radicotomie est proposée plus volontiers si l'on veut une action préférentielle sur certains groupes musculaires et si le cadre de vie du patient ne permet pas le suivi médical imposé par l'infusion intrathécal de baclofène. Devant une spasticité localisée, les injections de toxine botulique permettent de préparer l'enfant à une neurotomie sélective.
Au niveau des membres supérieurs, chez des enfants quadriplégiques la prise en charge est essentiellement rééducative. On ne peut compter sur les effets bénéfiques d'une radicotomie postérieure ou d'une infusion intrathécale de baclofène.
Chez un enfant hémiplégique, que la spasticité soit localisée ou intéressant le membre supérieur dans son ensemble, la toxine botulique doit être proposé en première intention. Un relais peut être envisagé selon l'efficacité par des neurotomies sélectives ou drezotomie.
Neurosurgical treatment of spasticity: indications in children |
Today, we have several efficient neurosurgical treatments of spasticity in children with cerebral palsy. A good indication is possible only if a consensus about the goal of the surgery is found between the surgeon, the child and his/her family, and the reeducation team. This goal is not always functional. Clinical examination is not limited to the analytical assessment of spasticity, but must take into account the general and orthopedic state of the child, and his/her functional evolution, cognitive abilities, habits and general envionment. The struggle against spasticity is part of a therapeutical programme which extends over several years. It must be considered before muscular contractures.
On lower limbs, in the cases of general spasticity, we propose posterior rhizotomy or intrathecal baclofen administration. Posterior rhizotomy is proposed when a more aggressive intervention is preferred for some muscular groups or when the child's general environment does not allow for the medical care imposed by intrathecal administration.
In the case of localized spasticity, botulinum toxin injection permits delaying until the child reaches the age for selective neurotomy.
On upper limbs, in children with quadriplegia the indication is essentially physical and occupational therapy. We cannot count on the positive side effects of rhizotomy or intrathecal administration of baclofen on the upper limbs.
In children with hemiplegia, with localized or global spasticity of the upper limb, botulinum toxin is proposed as the first form of treatment. Neurotomy or rhizotomy can follow toxin, according to the efficacy of the toxin.
Keywords:
spasticity
,
cerebral palsy
,
child
Plan
© 2003 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 49 - N° 2-3
P. 408-412 - mai 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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