Infections à polyomavirus humain - 01/01/00
Didier Ingrand : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène, hôpital Robert Debré, avenue du Général-Koenig, 51092 Reims cedex France
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Résumé |
La famille des Papovaviridae se compose, selon la classification établie par Melnick et al en 1974, de deux sous-groupes : les papillomavirus, communément appelés virus des verrues et des condylomes, et les polyomavirus. Parmi ces derniers, deux infectent spécifiquement l'homme. Leur nom se compose des initiales des deux patients chez lesquels ils ont été isolés pour la première fois. Le premier, ou virus JC, est l'agent causal de la leucoencéphalopathie multifocale progressive. Le second, ou virus BK, est responsable chez certains malades immunodéprimés d'atteintes de l'appareil urinaire, telles que cystites hémorragiques chez les greffés de moelle, sténoses urétérales et probablement néphrites tubulo-interstitielles chez les transplantés de rein. Le diagnostic virologique des infections à polyomavirus, pour lesquelles nous ne disposons pas de traitement antiviral spécifique, est établi principalement par l'identification du génome viral, les méthodes traditionnelles telles que l'isolement des virus en culture cellulaire n'étant pas suffisamment sensibles et spécifiques. Quant à la recherche des anticorps antipolyomavirus, leur intérêt médical reste limité en raison de leur forte séroprévalence dans la population humaine adulte.
Mots-clés : polyomavirus, virus JC, virus BK, leucoencéphalopathie multifocale progressive, amplification génique, tumeur
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