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Brain sexual differentiation and effects of cross-sex hormone therapy in transpeople: A resting-state functional magnetic resonance study - 09/12/17

La différenciation sexuelle du cerveau et les effets de la thérapie hormonale inter-sexuelle chez les personnes trans : une étude de résonance magnétique fonctionnelle à l’état de repos

Doi : 10.1016/j.neucli.2017.09.001 
Nienke M. Nota a , Sarah M. Burke b , Martin den Heijer a , Remi S. Soleman b , Cornelis B. Lambalk c , Peggy T. Cohen-Kettenis b , Dick J. Veltman d , Baudewijntje P. Kreukels b,
a Department of internal medicine, division of endocrinology, VU university medical center, De Boelelaan 1117, 1081 HV, Amsterdam, the Netherlands 
b Department of medical psychology, neuroscience campus Amsterdam, VU university medical center, De Boelelaan 1117, 1081 HV, Amsterdam, the Netherlands 
c Department of obstetrics and gynecology, neuroscience campus Amsterdam, VU university medical center, De Boelelaan 1117, 1081 HV, Amsterdam, the Netherlands 
d Department of psychiatry, neuroscience campus Amsterdam, VU university medical center, De Boelelaan 1117, 1081 HV, Amsterdam, the Netherlands 

Corresponding author. Department of medical psychology, VU university medical center, Amsterdam, the Netherlands, PO box 7057, 1007 MB, Amsterdam, The Netherlands.

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Summary

Objectives

It is hypothesized that transpeople show sex-atypical differentiation of the brain. Various structural neuroimaging studies provide support for this notion, but little is known about the sexual differentiation of functional resting-state networks in transpeople. In this study we therefore aimed to determine whether brain functional connectivity (FC) patterns in transpeople are sex-typical or sex-atypical, before and after the start of cross-sex hormone therapy (CHT).

Methods

We acquired resting-state functional magnetic resonance data in 36 transpeople (22 with female sex assigned at birth), first during gonadal suppression, and again four months after start of CHT, and in 37 cisgender people (20 females), both sessions without any hormonal intervention. We used independent component analysis to identify the default mode network (DMN), salience network (SN), and left and right working memory network (WMN). These spatial maps were used for group comparisons.

Results

Within the DMN, SN, and left WMN similar FC patterns were found across groups. However, within the right WMN, cisgender males showed significantly greater FC in the right caudate nucleus than cisgender females. There was no such sex difference in FC among the transgender groups and they did not differ significantly from either of the cisgender groups. CHT (in transgender participants) and circulating sex steroids (in cisgender participants) did not affect FC.

Conclusion

Our findings may suggest that cisgender males and females experience a dissimilar (early) differentiation of the right WMN and that such differentiation is less pronounced in transpeople.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Objectifs

L’hypothèse a été émise selon laquelle les personnes transgenres présentaient une différenciation sexuelle atypique du cerveau. Différentes études de neuro-imagerie structurelle supportent cette notion, mais on sait peu de choses sur la différenciation sexuelle des réseaux fonctionnels d’état de repos chez les personnes transgenres. Dans cette étude, nous avons donc cherché à déterminer si les caractéristiques de connectivité fonctionnelle du cerveau chez ces personnes sont sexuellement typiques ou atypiques, avant et après le début de l’hormonothérapie au cours de la transition.

Méthodes

Nous avons acquis des données d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à l’état de repos chez 36 personnes transgenres (22 de sexe féminin à la naissance), d’abord pendant la suppression gonadique, puis quatre mois après le début de l’hormonothérapie, et chez 37 personnes cisgenres (20 femmes), les deux IRM étant réalisées sans modification hormonale. Nous avons effectué une analyse en composantes indépendantes pour identifier le réseau de mode par défaut, le réseau de « salience » et le réseau de mémoire de travail droit et gauche. Les cartographies obtenues ont été utilisées pour des comparaisons de groupe.

Résultats

Au sein des réseaux de mode par défaut, de « salience » et de mémoire de travail gauche, la connectivité fonctionnelle était similaire entre les différents groupes. Cependant, au sein du réseau de mémoire de travail droit, les hommes cisgenres avaient une connectivité fonctionnelle significativement plus élevée dans le noyau caudé droit par comparaison aux femmes cisgenres. Cette différence entre les sexes n’existait pas parmi les groupes transgenres qui ne se différenciaient pas de manière significative de l’un ou l’autre des groupes cisgenres. L’hormothérapie (chez les transgenres) et le taux de stéroïdes sexuels circulants (chez les cisgenres) n’influençaient pas la connectivité fonctionnelle cérébrale.

Conclusion

Nos résultats suggèrent que les hommes et les femmes cisgenres subissent une différenciation (précoce) du réseau de mémoire de travail à droite et que cette différenciation est moins prononcée chez les personnes transgenres.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Resting-state functional magnetic resonance imaging, Functional connectivity, Gender dysphoria, Transsexualism, Cross-sex hormone therapy

Mots clés : Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle au repos, Connectivité fonctionnelle, Dysphorie de genre, Transsexualisme, Thérapie hormonale de transition


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Vol 47 - N° 5-6

P. 361-370 - décembre 2017 Retour au numéro
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