Contribution maxillomandibulaire à l’établissement de la malocclusion de classe II dans une population libanaise adulte - 08/12/17
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Résumé |
Introduction |
L’objectif primaire de l’étude était de décrire la contribution maxillaire et mandibulaire à l’établissement de la malocclusion squelettique de classe II dans une population libanaise adulte. Les objectifs secondaires consistaient à discerner la présence d’un dimorphisme sexuel, et à étudier l’influence de la dimension verticale sur le schéma squelettique de classe II.
Matériel et méthodes |
Un échantillon de 90 sujets adultes présentant une classe II squelettique a été choisi et réparti équitablement selon le sexe et la typologie verticale. L’étude décrit les caractéristiques céphalométriques squelettiques et dentoalvéolaires de l’échantillon de classe II en prenant comme support essentiel l’analyse céphalométrique de Coben.
Résultats |
La profondeur effective totale de la base du crâne et l’inclinaison antérieure de la base du crâne (SN-BaH) sont plus importants dans l’échantillon de classe II. Chez les femmes, la profondeur effective du maxillaire (Ptm-A) est plus importante par rapport à la normale et SNB est diminué. Les paramètres décrivant la forme et la taille du corps de la mandibule présentent une différence significative par rapport à la normale. Les incisives supérieures sont en position rétrusive, les incisives inférieures présentent un axe normal. La molaire inférieure présente une position sagittale plus distale. Les sujets hyperdivergents présentent une croissance alvéolaire postérieure plus importante, une position mandibulaire plus rétrusive et des dimensions mandibulaires plus réduites par rapport aux deux autres sous-groupes verticaux.
Conclusion |
La base du crâne contribue à l’établissement de la classe II et la rétrusion mandibulaire ne peut pas être considérée comme caractéristique commune à la classe II squelettique. La diminution de la longueur absolue du corps mandibulaire correspond au deuxième facteur étiologique le plus fréquent dans l’échantillon de classe II étudié. La majorité des individus ayant une classe II squelettique présentent une classe II dentaire associée et la dimension verticale influence le schéma squelettique de classe II.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Malocclusion de classe II, Classe II squelettique, Dimorphisme sexuel, Dimension verticale
Plan
Vol 15 - N° 4
P. 677-697 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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