Les doigts du grimpeur - 08/12/17
Résumé |
L’escalade est passée en une vingtaine d’années du statut de sport confidentiel à celui d’activité en vogue pratiquée occasionnellement par plus d’un million de Français. Les doigts représentent la zone anatomique la plus touchée. Les ruptures aiguës des poulies digitales, favorisées par l’utilisation de préhensions arquées, constituent les lésions les plus fréquentes. Des atteintes chroniques avec épaississement douloureux de ces poulies et des tendons fléchisseurs sont également rencontrées. L’utilisation de prises « mono-doigts » peut être à l’origine d’une atteinte rare : la déchirure des muscles lombricaux médiaux. Chez les grimpeurs adolescents il faudra savoir dépister la fracture de fatigue épiphysaire de la base de la deuxième phalange. Enfin après des années de pratique des modifications osseuses sont fréquemment observées : épaississement des corticales phalangiennes, ostéophytes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Escalade, Doigts, Poulies digitales, Muscles lombricaux, Lésions osseuses
Plan
Vol 98 - N° 6
P. 303-318 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.