Le traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren – indications et resultats – à propos de 50 cas - 29/11/17
Résumé |
La maladie de Dupytren, longtemps connue sous le terme de « contraction permanente des doigts » se définit par une fibrose rétractile de l’aponévrose palmaire superficielle entraînant la flexion progressive et irréductible d’un ou de plusieurs doigts. Son étiologie reste jusqu’à aujourd’hui inconnue. Cependant, nombreuses hypothèses étiopathogéniques ont permis d’inclure cette maladie dans un cadre plus large avec la notion de diathèse. Le traitement est essentiellement chirurgical. Différentes techniques opératoires ont été proposées. À travers notre étude élaborée au Service de chirurgie plastique esthétique et réparatrice au CHU de Sahloul à Sousse de janvier 2000 à mars 2014, nous avons essayé d’étudier les différents aspects épidémiologiques, de discuter les indications chirurgicales en fonction des résultats obtenus, et de dresser un arbre décisionnel pour les indications en fonction du stade de la maladie. Nous avons inclus 50 patients (93 mains) avec 42 hommes contre 8 femmes, l’âge moyen était de 60 ans. Les rayons digitaux atteints étaient au nombre moyen de 2,39. Les mains atteintes au stade 4 ont été toutes vues après une durée d’évolution supérieure à 5 ans. Plus des 2/3 des rayons ayant eu une aponévrotomie à l’aiguille ont présenté un mauvais résultat. Pour ceux traités par aponévrotomie sélective, on a eu de moyens à bons résultats dans 81,6 %. La récidive constatée dans 83,3 % des cas dans les aponévrotomies à l’aiguille. C’est une maladie qui survient en règle chez l’homme entre la 5e et la 7e décade de la vie. L’évolutivité de la maladie, son caractère indolore et son faible retentissement fonctionnel aux stades de début expliquent le retard diagnostic et thérapeutique. L’aponévrectomie sélective est actuellement considérée par la majorité des auteurs comme la technique la mieux appropriée du point de vue résultat fonctionnel et récidive. Pour conclure, le traitement idéal de la maladie serait un traitement qui contrôlerait des mécanismes cellulaires responsables du trouble fibroprolifératif.
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Vol 36 - N° 6
P. 481 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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