Les sequelles de brûlures palmodigitales - 29/11/17
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Les brûlures palmo-digitales sont les plus fréquentes et les plus invalidantes. Le risque de raideurs articulaires ainsi que les potentielles récidives après traitement chirurgical rend difficile l’établissement d’un algorithme thérapeutique. Le but de cette étude est d’évaluer les résultats en fonction de l’âge, le type de la séquelle, la présence ou non de lésions associées, le tableau fonctionnel préopératoire ainsi que le délai d’intervention. Il s’agit d’une étude rétrospective sur 145 patients traités et colligés au Service de chirurgie plastique réparatrice et esthétique au CHU Sahloul de Sousse sur une période de 16 ans (2000–2016). L’examen précisait le type de la bride et évalue la fonction par le calcul du déficit global d’extension (DGE), la distance pulpo-paume (DPP), le score de Kapandji pour le pouce et le total active motion (TAM) ainsi que la total passive motion (TPM). Des radiographies standards étaient réalisées systématiquement en préopératoire pour évaluer le retentissement articulaire. L’âge moyen était de de 16,3 ans avec des extrêmes allant de 8 mois à 58 ans et un sex-ratio de 3H/4F. Les deux tiers de nos patients étaient des enfants avec 48 % en préscolarisation. Les travailleurs manuels constituent 11, 7, 3 %. Le côté dominant était atteint dans 37 %. La brûlure thermique est l’agent vulnérant prédominant avec 92 % et les accidents domestiques étaient majoritaires. La greffe cutanée au stade aigue a été pratique pour 8 % de nos patients. Le délai d’intervention variait de 4 mois à 52 ans. D’autres séquelles fonctionnelles associées telles que les dysplasies articulaires et les amputations étaient notées chez 36 % de nos patients. Les plasties en Z étaient les plus utilisées avec un très bon résultat dans 34 % des cas suivies par les excisions–greffes associées à un embrochage pendant 3 semaines pour la majorité des cas. Les lambeaux latéro-digitaux se sont soldés d’un bon résultat dans 56 % des cas. Une prise en charge multidisciplinaire du patient brûlé reste essentielle afin de prévenir la survenue des séquelles rétractiles et le temps ainsi que le type de l’intervention chirurgicale doit tenir en compte et respecter la croissance. Les plasties en Z et en Trident restent les moyens les plus efficaces et les moins traumatisantes avec possibilité de réintervention ultérieure surtout chez les enfants.
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Vol 36 - N° 6
P. 479-480 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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