Fracture–luxation palmaire de l’articulation interphalangienne proximale des doigts – à propos de 4 cas, avec un recul moyen de 3 ans - 29/11/17
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Résumé |
Les luxations palmaires de l’articulation interphalangienne proximale associées à une fracture dorsale de la base de la deuxième phalange sont des traumatismes rares (38 cas relatés dans la littérature). Il n’y a pas de consensus pour leur traitement. Nous rapportons trois cas traités chirurgicalement et un orthopédiquement. Les patients avaient un âge moyen de 19,5 ans. Il s’agissait d’un traumatisme de l’annulaire dans 4 cas et d’un auriculaire. Pour deux patients, il a été utilisé une broche d’arthrorise et des mini-ancres pour fixer la fracture dorsale, et dans un cas une greffe osseuse a permis l’ostéosynthèse par une vis assurant la cohésion de toute la base de P2 et stabilisant le volet dorsal sur lequel s’insère la bandelette médiane. L’immobilisation a été de 3 à 4 semaines suivi de kinésithérapie. Le patient traité orthopédiquement ne présentait pas d’impaction articulaire, l’articulation était stable après réduction et testing sous anesthésie loco-régionale. Il a été immobilisé pendant quinze jours puis appareillé avec une attelle dynamique pendant 15jours.
Résultats |
À 3 ans de recul moyen, le contact pulpe-paume était obtenu, aucune douleur pour les activités de la vie quotidienne n’était exprimée. Tous les patients se considéraient guéris et étaient très satisfaits de leur prise en charge, il n’est pas survenu de déformation en boutonnière. Pour le patient traité orthopédiquement, nous avons considéré sa fracture comme une avulsion isolée de la bandelette médiane. L’ostéosynthèse est nécessaire dans les cas où plus de 20 % de la surface articulaire est concernée par un déplacement supérieur à 1 ou 2mm. Dans 2 cas, la réduction incomplète du fragment dorsal et la présence d’une impaction articulaire localisée ont nécessité une broche d’arthrorise pour assurer la réduction. Pour le troisième cas, le greffon osseux a permis de réduire l’impaction. Le traitement orthopédique présente un intérêt certain pour cette lésion traumatique, si lors du testing l’articulation est stable. Dans ce cas, la lésion peut être traitée comme un arrachement isolé de la bandelette médiane. Le traitement chirurgical peut être réservé aux patients dont l’observance peut être insatisfaisante, ou dans les cas avec des fragments importants ou très déplacés de la base de la deuxième phalange ou avec une impaction articulaire. Dans tous les cas, une rééducation précoce est nécessaire pour lutter contre l’enraidissement.
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Vol 36 - N° 6
P. 478-479 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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