Traitement de la maladie de Dupuytren par aponévrectomie et McCash. Résultats à long terme - 29/11/17
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Résumé |
La chirurgie reste le traitement de référence de la maladie de Dupuytren. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats du traitement par aponévrectomie étendue avec technique de la paume ouverte selon McCash. Cinquante-six patients ont été opérés par le même chirurgien. La maladie était palmodigitale dans 39 cas et pluridigitale dans 30 cas. Il s’agissait de 12 stades 1, 16 stades 2, 9 stades 3 et de 3 stades 4 selon la classification de Tubiana. En 2003, 40 patients ont été revus par un évaluateur indépendant. Une nouvelle évaluation a été réalisée en 2016 par un second évaluateur ignorant les résultats cliniques de 2003.
Résultats |
Quarante cas ont été évalués, il n’y avait pas eu de complication per- ou postopératoire. À la première révision, le recul moyen était de 7,32 ans (4,26–12,5 ans). Une récidive était présente chez 7 patients (17,5 %). Une extension de la maladie chez 15 malades (37,5 %). Le déficit d’extension moyen était de 19,3°. Le gain global moyen était de 53°. Trente-quatre patients (85 %) jugeaient leur résultat stable dans le temps. Les patients considéraient leur résultat bon dans 36 cas (90 %), moyen dans un cas (2,5 %) et mauvais dans 3 (7,5 %). La deuxième évaluation a porté sur 21 patients, le recul moyen était de 21,50 ans (18,7–26,3 ans). Aucune extension n’a été objectivée et aucun acte complémentaire n’a été réalisé. Il n’y avait pas de récidive chez les patients n’en ayant pas présenté en 2003, par contre, il existait une aggravation pour cinq patients (23,8 %) dont 3 récidivistes. Le déficit d’extension moyen était de 31,8°. Vingt patients (95,2 %) ne ressentaient aucune gêne fonctionnelle, 1 (4,8 %) avait une gêne modérée. Vingt patients (95 %) jugeaient leur résultat stable dans le temps. Dix huit patients (85,7 %) étaient très satisfaits de l’intervention et 3 (14,3 %) satisfaits. L’algodystrophie représente la principale cause d’échec (12,5 %) et de mauvais résultat. Les deux principaux facteurs péjoratifs sont le nombre de rayons opérés et l’atteinte de l’IPP. La technique de la paume ouverte est fiable, entraîne peu de complications avec un bon résultat fonctionnel durable dans le temps, à condition que l’exérèse des tissus pathologiques soit la plus complète possible.
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Vol 36 - N° 6
P. 442-443 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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