Les tumeurs glomiques sous-unguéales. Quel abord ? - 29/11/17
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Résumé |
La tumeur glomique serait moins rare au niveau de la main que ne le laisserait supposer les courtes séries publiées. Sa situation sous-unguéale qui est de loin la plus fréquente des localisations fait de la technique d’exérèse un sujet de controverse. Il s agit d’une série de 23 cas (22 femmes–1 homme) d’âge moyen 35,2 ans, réalisée entre 2000–2015 avec un recul moyen de 73 mois. Le diagnostic était essentiellement clinique devant toute douleur digitale distale persistante sans étiologie évidente, exacerbée au choc et au froid, élicitée avec une pointe de stylo. Tous nos patients ont bénéficié d’une radiographie standard des doigts, complétée par une IRM. La radiographie a montré un scalloping de la phalange dans 16 cas. L’aspect de la tumeur en IRM est en hyposignal T1 dans 19 cas et un isosignal dans 4 cas. En T2, toutes les tumeurs étaient en hypersignal. La voie latérale, en décollant le complexe unguéal du périoste phalangien distal. La tumeur glomique est une formation bénigne siégeant au niveau des anastomoses capillaro-veineuses de régulation, particulièrement nombreuses au niveau des extrémités digitales. Les bons résultats que nous avons obtenus sur ces 23 cas confirmés histologiquement, sur la qualité de l’exérèse et sur l’évolution – 2 cas de récidive, la cicatrice était indolore et quasi-invisible et aucune dystrophie unguéale n’a été constatée, témoignent de l’efficacité de cette technique. La voie d’abord des tumeurs glomiques sous unguéales a divisé les chirurgiens en partisans de l’abord direct trans-unguéal et ceux préférant l’abord latéral. En effet, ce dernier permet une large exploration souhaitable du fait de la difficulté de l’ablation complète de la lésion et la possibilité de tumeurs multiples. Cette voie évite le décollement de l’ongle, qui même reposé, entraîne une gêne jusqu’à la repousse complète avec le risque de dystrophie unguéale, complication parfois mentionnée avec l’abord direct. La voie latéro-unguéale en décollant le complexe unguéal semble être une technique donnant le moins de complications – par sa simplicité d’exécution, sa qualité de bonne exposition permettant ainsi une exérèse la plus complète possible. Le risque de dystrophie est éloigné, d’autant plus qu’il s’agit d’une pathologie touchant plus souvent la jeune femme qui reste très sensible au préjudice esthétique.
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Vol 36 - N° 6
P. 429-430 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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