Utilisation d’une allogreffe osseuse morcelée sécurisée avec un anneau de soutien dans les révisions acétabulaires de PTH aseptiques avec perte de substance osseuse : résultats de 95 cas à 7 ans de recul - 28/11/17

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Résumé |
Background |
Le descellement acétabulaire est une des principales étiologies des révisions des prothèses totales de hanche (PTH). Le comblement des pertes de substance osseuse par allogreffe morcelée cryoconservée est une méthode de référence mais le devenir des greffes sécurisées (viro-inactivées) notamment associées à une armature n’est pas connu avec précision. Aussi nous avons mené une étude rétrospective de révisions acétabulaires avec perte de substance osseuse traitée par allogreffe osseuse morcelée sécurisée avec anneau de soutien afin d’évaluer : (1) la survie clinique de l’implant acétabulaire (nouvelle révision chirurgicale avec dépose du matériel acétabulaire) ; (2) la survie radiologique de l’implant acétabulaire, l’ostéo-intégration de l’allogreffe selon les critères d’Oswestry.
Hypothèse |
Les greffes sécurisées donnent des résultats équivalents aux allogreffes cryoconservées.
Matériels et méthodes |
Entre 2004 et 2009, 95 révisions ont été réalisées chez 60 (63 %) femmes et 35 (37 %) hommes d’âge moyen 71,7 ans (44,2–90). Plus de 90 % des patients présentaient une perte de substance osseuse supérieure ou égale au stade 2 selon la classification de l’AAOS. Les patients étaient revus à un minimum de 5 ans, par un examinateur non opérateur évaluant le score de Merle d’Aubigné (PMA) et la satisfaction du patient. Nous avons mesuré la survie clinique de l’implant acétabulaire (survenue d’une nouvelle révision chirurgicale avec dépose du matériel acétabulaire), la survie radiologique de l’implant acétabulaire (migration>5mm, liseré évolutif, non ostéo-intégration greffe ou rupture armature), et l’analyse de l’ostéo-intégration de l’allogreffe selon les critères d’Oswestry.
Résultats |
Au recul moyen de 7 ans (5,2–10), on dénombrait 7 patients (7,4 %) perdus de vue. Trois (3,4 %) patients ont été repris chirurgicalement dans un délai de 3 à 73 mois (2 descellements aseptiques et une infection). Le taux de survie était estimé à 96,2 % (IC95 [88,2–98,7]) à 10 ans. Le score PMA au recul était de 13,8 (IC95 [78,4–88,1]), significativement augmenté de 2,8 points (p<0,05). Les patients étaient très satisfaits ou satisfaits dans 78/88 (89 %) des cas. Le taux global de survie radiologique était de 84,5 % (IC95 [78,4–88,1]) à 5,9 ans (0,5–10). L’ostéo-intégration de l’allogreffe était jugée satisfaisante (stade d’Oswestry≥2) dans 95,8 % des cas.
Discussion |
Cette étude avec des allogreffes sécurisées viro-inactivées retrouve des résultats équivalents à ceux des études utilisant des allogreffes cryoconservées.
Niveau de preuve |
Niveau IV, série rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Révision acétabulaire, Arthroplastie totale de hanche, Perte de substance osseuse, Allogreffe osseuse sécurisée, Résultats
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 103 - N° 4
P. 384-389 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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