Fièvre Q - 01/01/98
Unité des rickettsies, CNRS : UPRESA 6020, Centre national de référence pour le diagnostic et l'étude des rickettsioses, Faculté de médecine, université de la Méditerranée, 27, boulevard Jean-Moulin, 13385 Marseille cedex 05 France
Résumé |
Résumé. - La fièvre Q est une zoonose de répartition mondiale due à Coxiella burnetii, une bactérie intracellulaire stricte se multipliant à l'intérieur des phagolysosomes des cellules-hôtes. Très résistante, elle survit dans l'environnement et est transmise à l'homme par le bétail, principalement les ovins et les caprins. La contamination se fait essentiellement par voie aérienne, par inhalation d'aérosols infectés, mais également par voie digestive par consommation de produits laitiers non pasteurisés. En raison du caractère polymorphe et aspécifique des symptômes cliniques, et bien que la maladie soit mieux comprise et les moyens diagnostiques adaptés à Coxiella burnetii, la prévalence de la fièvre Q reste vraisemblablement sous-estimée. Cette maladie peut se manifester sous une forme aiguë ou chronique. Fréquemment asymptomatique, la fièvre Q aiguë est généralement bénigne et se présente principalement comme un syndrome pseudogrippal, une pneumopathie interstitielle ou une hépatite. En revanche, la fièvre Q chronique se présente le plus souvent comme une endocardite, d'évolution sévère en l'absence de traitement. Le diagnostic repose principalement sur la sérologie par immunofluorescence indirecte. Le traitement fait appel aux antibiotiques actifs contre les bactéries intracellulaires, principalement les tétracyclines.
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