Lymphome T épidermotrope et étoposide oral - 25/11/17
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Résumé |
Introduction |
L’étoposide est un agent intercalant de l’ADN, inhibiteur de topo-isomérase, appartenant à la même classe thérapeutique que la doxorubicine liposomale pégylée. Il peut être administré par voie orale. Cette molécule pourrait être intéressante dans le lymphome T cutané en raison de sa bonne tolérance et de sa facilité d’emploi. Notre travail est une évaluation rétrospective de l’efficacité de l’étoposide oral chez des patients avec lymphome T cutané épidermotrope transformé.
Matériel et méthodes |
Nous avons identifié de manière rétrospective, 7 patients de juin 2015 à février 2016, porteurs d’un lymphome T cutané épidermotrope, transformé (CD30+ ou CD30−), confirmé histologiquement, en échec d’au moins une ligne thérapeutique. L’évaluation de l’atteinte cutanée se faisait en critère primaire par mesure de la version modifiée du Severity Weighted Assessment Tool (SWAT) à j0, j30, j90 de la mise sous étoposide oral. Les critères secondaires correspondaient à la tolérance clinique et biologique et étaient relevés à j30 et j90.
Résultats |
Sept patients, âgés de 25 à 95 ans ont été identifiés. Le traitement par étoposide oral a été administré à la posologie de 25 à 50mg/jour en fonction de l’état général lors de la consultation à j0. On notait une amélioration cutanée dans 5 cas sur 7, avec une rémission considérée comme complète (>90 % d’amélioration du mSWAT) dans 3 cas sur 7 à 3 mois. Deux patients étaient en échec thérapeutique. La tolérance était satisfaisante et permettait la poursuite du traitement à j90 pour les patients répondeurs. Un patient présentait des nausées, 3 patients une lymphopénie modérée. Sur nos 7 patients, 4 avaient reçu de la doxorubicine liposomale pégylée et 3 ont été de bons répondeurs aux 2 molécules.
Discussion |
Onze cas d’efficacité ont été rapporté dans la littérature concernant l’étoposide oral dans la prise en charge du lymphome T cutané : 7 cas cliniques et une série de 4 patients. Dans la littérature, l’étoposide permet parfois une réponse de longue durée, jusqu’à 7 ans sans récidive pour un patient. Cependant, il existe une grande hétérogénéité dans les posologies employées et les modes d’administration utilisés.
Conclusion |
L’étoposide nous semble une arme thérapeutique supplémentaire, pour le traitement du lymphome T cutané épidermotrope. Sa facilité d’emploi et sa bonne tolérance permet son emploi chez des patients âgés avec comorbidités.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Etoposide, Lymphome T
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Vol 144 - N° 12S
P. S62-S63 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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