Formation des internes en dermatologie interventionnelle : expérience du CHU de Bordeaux - 25/11/17
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Résumé |
Introduction |
Un poste ciblé « dermatologie interventionnelle » a été créé en 2013 dans le Service de dermatologie du CHU de Bordeaux pour les internes en DES de dermatologie. À 4 ans de sa création, nous avons voulu évaluer les compétences acquises et l’impact dans leur formation.
Matériel et méthodes |
Un questionnaire a été adressé (Annexe A) aux 8 internes ayant pris le poste ainsi qu’à 12 internes de DES de dermatologie en cours de formation. Les questions portaient sur leurs motivations et attentes, les compétences en dermatologie interventionnelle acquises avant et à la fin du stage, et l’impact de ce dernier sur leur orientation professionnelle. Parallèlement, les membres du CEDEF ont été interrogés sur les modalités de la formation en dermatologie interventionnelle dans les services hospitalo-universitaires français.
Résultats |
L’objectif principal des internes formés sur ce poste était de prendre en charge les patients du diagnostic au traitement, en particulier pour les cancers cutanés. Avant le stage, si tous avaient déjà pratiqué des actes, seuls 2 se déclaraient « complètement à l’aise » pour les exérèses-sutures. À la fin du stage, l’ensemble des compétences était acquis. Les 8 internes soulignent le rôle formateur du stage et son impact sur l’orientation de leur carrière. Concernant les internes n’ayant pas réalisé le stage, la majorité a des notions théoriques et pratiques de base en dermatologie chirurgicale grâce au séminaire du CEDEF mais souhaiterait être mieux formée. Sur le plan national, d’après les réponses reçues, des postes similaires existent dans 4 services hospitalo-universitaires ou ont été créés dans 2 autres. Dans 2 CHU, les internes réalisent chacun 3 mois en secteur interventionnel et dans 5 CHU, ils ont une activité chirurgicale au cours de leur semestre en consultation.
Discussion |
Un tel poste permet de proposer une formation variée et intégrée dans la prise en charge globale du patient : aide opératoire, gestion post-opératoire, activité propre de consultations et d’interventions, actes interventionnels non chirurgicaux (laser, injection de corticoïdes retard…), participation aux RCP d’oncodermatologie. Les internes expriment un désir croissant de se former en dermatologie interventionnelle qui fait partie intégrante de leur métier et répond à un enjeu de santé publique pour la prise en charge des cancers cutanés. Le témoignage sur de tels postes peut renforcer les mesures de formation engagées par le CEDEF, en favorisant leur mise en place et des échanges inter-CHU dans les services ayant les capacités d’encadrement et d’accueil adapté.
Conclusion |
La formation au cours d’un semestre de dermatologie interventionnelle est complémentaire de celle reçue dans des stages « conventionnels » et permet d’acquérir des bases solides dans ce domaine qui pourront être reconnues dans son exercice futur. Des mesures axées sur la pratique doivent être proposées pour une formation optimale et souhaitée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dermatologie chirurgicale, Dermatologie interventionnelle, Internes
Plan
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2017.09.127. |
Vol 144 - N° 12S
P. S107-S108 - décembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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