Diagnostic et traitement des polypes colorectaux - 24/11/17
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Résumé |
Le cancer colorectal est au premier rang des cancers digestifs et au troisième rang des cancers les plus fréquents, avec 42 152 nouveaux cas de cancer colorectal diagnostiqués en 2012 en France, et 17 722 décès secondaires à ce cancer la même année. Le dépistage du cancer à un stade précoce et l'éradication des lésions précancéreuses que sont les polypes colorectaux sont donc des enjeux majeurs de santé publique. La coloscopie est actuellement la méthode la plus employée et la plus efficace pour le diagnostic et le traitement des polypes colorectaux. L'amélioration de la technologie des endoscopes a permis une amélioration de la détection. De plus, le développement de la chromoendoscopie virtuelle et la validation de plusieurs classifications endoscopiques ont permis une meilleure caractérisation des polypes, et ainsi de mieux adapter le choix du traitement. La coloscopie n'est pas pour autant un examen de dépistage parfait, comme le montre le taux non négligeable de cancers d'intervalle, estimé entre 3 et 7 %. Ce chiffre soulève la question de l'amélioration nécessaire des performances de cet examen. Les dernières recommandations européennes et françaises précisent les critères de qualité de la coloscopie. Un de ces critères est le taux de détection d'adénome qui est corrélé au taux de cancers d'intervalle et doit, par opérateur, être supérieur à 20 %. Une part importante des cancers d'intervalle semble devoir être imputée aux adénomes festonnés sessiles, entité récemment décrite et difficile à identifier en endoscopie. Il est donc également nécessaire d'améliorer la formation des endoscopistes au dépistage, et de les sensibiliser aux problématiques de détection et de caractérisation des polypes. Outre un taux de détection insuffisant, la résection incomplète ou inadaptée des polypes est probablement à l'origine de récidives locales ou de cancers d'intervalle. Les récentes recommandations européennes ont défini les méthodes de résections adaptées selon l'état actuel de l'art, en fonction de la taille et de l'aspect endoscopique des polypes. Ces recommandations précisent également les modalités de prise en charge après résection, incluant la surveillance endoscopique, les délais et intervalles de surveillance, et les critères de choix d'un traitement chirurgical complémentaire. Cet article aborde l'ensemble des aspects nosologiques, diagnostiques et thérapeutiques des polypes colorectaux, à l'exception du dépistage.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Polypes colorectaux, Cancer colorectal, Cancer d'intervalle, Chromoendoscopie virtuelle, Taux de détection d'adénome
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