Depression and sports-related concussion: A systematic review - 23/11/17
Summary |
Context |
Head injuries are risk factors for chronic depressive disorders, but this association remains poorly explored with regards to concussion.
Objectives |
The objective of this review was to evaluate the incidence of depressive symptoms and depression after sports-related concussion. We also endeavored to identify the response elements regarding the pathophysiology of these symptoms.
Methods |
A systematic search of PubMed and Embase was conducted focusing on papers published until 1st December, 2016, according to PRISMA criteria The following MESH terms were used: (concussion or traumatic brain injury) and sport and (depression or depressive disorder).
Results |
A depressive disorder can appear immediately after a concussion: depressive symptoms seem to be associated with the symptoms of the concussion itself. A depressive disorder can also appear later, and is often linked to the frequency and number of concussions. Furthermore, the existence of a mood disorder prior to a concussion can contribute to the onset of a depressive disorder after a concussion.
Limits |
There is an overall limit concerning the definition of a depressive disorder. In addition, when these studies had controls, they were often compared to high-level athletes; yet, practicing sport regularly is a protective factor against mood pathologies.
Conclusions |
Depressive symptoms after a concussion seem to be associated with postconcussion symptoms. Repeat concussions can contribute to later-onset major depressive disorders. However, playing sports can protect against major depressive disorders: thus, it is essential to evaluate concussions as accurately as possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.R??sum?? |
Contexte |
Les traumatismes cr??niens sont des facteurs de risque de troubles d??pressifs chroniques, mais cette association reste peu explor??e en ce qui concerne la commotion c??r??brale dans le sport.
Objectifs |
L???objectif de cette revue est d?????valuer l???incidence des sympt??mes d??pressifs et de la d??pression apr??s une commotion c??r??brale li??e au sport. Nous avons ??galement cherch?? ?? identifier les ??l??ments de r??ponse concernant la pathophysiologie de ces sympt??mes.
Sources documentaires |
Une recherche syst??matique de PubMed et Embase a ??t?? men??e en se concentrant sur les articles publi??s jusqu???au 1er d??cembre 2016??selon les crit??res PRISMA. Les termes suivants de MESH ont ??t?? utilis??s??: (concussion or traumatic brain injury) and sport and (depression or depressive). Seuls les articles en anglais sont pris en compte. S??lection des ??tudes??: les 5??auteurs ont proc??d?? ?? une s??lection des titres des publications identifi??es dans les bases de donn??es gr??ce ?? la strat??gie de recherche d??finie plus haute afin d???identifier les ??tudes possiblement ??ligibles. Ces deux auteurs ont, d???abord de mani??re ind??pendante puis conjointe, s??lectionn?? les ??tudes sur la base des r??sum??s de celles-ci.
R??sultats |
Un trouble d??pressif peut appara??tre imm??diatement apr??s une commotion c??r??brale: les sympt??mes d??pressifs semblent ??tre associ??s aux sympt??mes de la commotion c??r??brale elle-m??me. Un trouble d??pressif peut ??galement appara??tre plus tard, et est souvent li?? ?? la fr??quence et le nombre de commotions c??r??brales. En outre, l???existence d???un trouble de l???humeur avant une commotion c??r??brale peut contribuer ?? l???apparition d???un trouble d??pressif apr??s une commotion c??r??brale.
Limites |
Il existe une limite globale concernant la d??finition d???un trouble d??pressif qui n???est que rarement d??fini. En outre, lorsque ces ??tudes ont eu des contr??les, elles ont souvent ??t?? compar??es ?? des athl??tes de haut niveau, mais la pratique r??guli??re du sport est un facteur de protection contre les pathologies de l???humeur.
Conclusions |
Les sympt??mes d??pressifs apr??s une commotion c??r??brale semblent ??tre associ??s ?? des sympt??mes post-commotionels. Les commotions c??r??brales r??p??t??es peuvent contribuer ?? des troubles d??pressifs majeurs tardifs. Cependant, pratiquer des sports peut prot??ger contre les troubles d??pressifs majeurs: il est donc essentiel d?????valuer les commotions c??r??brales aussi pr??cis??ment que possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 46 - N° 10
P. 890-902 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.