Évaluation rétrospective d’une filière ostéoporose - 23/11/17
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
L’ostéoporose n’est diagnostiquée que dans 10 à 30% des cas après une première fracture. L’objectif de cette étude rétrospective est d’évaluer la filière ostéoporose, établie pour les patients ayant eu une fracture périphérique de fragilité afin de proposer un traitement. L’objectif est de comparer les résultats d’un rapport préliminaire fait en 2011 sur 54 patients de la filière et ceux de l’analyse des 220 patients inclus entre juin 2013 et décembre 2016.
Matériel et méthodes |
Les patients hospitalisés en orthopédie pour une fracture périphérique de fragilité ont eu la possibilité d’une prise en charge multidisciplinaire. Une analyse biologique pour ostéopathie fracturaire était prescrite et une hospitalisation de jour en rhumatologie organisée pour radiographies du rachis, mesure de la DMO, enquête diététique, prise en charge en kinésithérapie et éducation thérapeutique. Un rhumatologue faisait la synthèse et proposait un traitement.
Résultats |
Entre janvier 2010 et février 2011, 328 patients ont été hospitalisés en orthopédie pour une fracture de fragilité du poignet ou de l’extrémité supérieure du fémur et 65 (19,8 %) ont été inclus. Le délai moyen de prise en charge en rhumatologie après la fracture était de 10,1 semaines (3–24). Seuls 54 patients ont pu être analysés. 92,6 % étaient des femmes ménopausées. L’âge moyen était de 69 ans (49–93). Parmi les patients ayant une fracture prévalente, 6 (21,4 %) avaient déjà eu une mesure de la densité osseuse et 5 (17,4 %) avaient reçu un traitement. Une gammapathie monoclonale a été découverte chez 5 (9,4 %) patients conduisant au diagnostic de myélome chez un patient. Le T-score moyen était de −2 DS au col fémoral, −1,8 DS au site lombaire. Le taux de vitamine D était inférieur à 30ng/mL pour 45 (83 %) patients. Une supplémentation vitaminocalcique a été prescrite chez 43 (79 %) et un traitement anti-ostéoporotique chez 42 (77 %) patients : biphosphonates IV pour 23 (42 %) patients et oral pour 17 (31,5 %).
Discussion |
Cette prise en charge a donc permis de débuter un traitement chez la majorité des patients et de dépister des causes secondaires d’ostéopathie raréfiante. Les résultats portant sur nos 220 patients devraient confirmer les premières conclusions.
Conclusion |
Cette filière a été distingué par l’International Osteoporosis Foundation (IOF) qui lui a décerné une étoile d’argent sur la carte « capture the fracture ». Ces résultats incitent à étendre la collaboration entre orthopédistes et rhumatologues et à rester vigilant quant à l’exhaustivité des inclusions dans la filière.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 103 - N° 7S
P. S42-S43 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?