Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie fréquente chez la femme jeune, associant une infertilité à une maladie métabolique. La prise en charge initiale comprendra un régime (en cas de surpoids ou d’obésité) permettant de perdre au moins 5 à 10 % du poids. Par la suite, le citrate de clomifène est l’inducteur d’ovulation de première intention avec des taux de grossesse de 40 à 80 % après 6 cycles. En cas de résistance au citrate de clomifène, le choix se fera entre la multiperforation ovarienne (50–60 % de grossesse dans l’année qui suit, dont la moitié spontanées) ou la stimulation ovarienne avec les gonadotrophines. Les risques de la stimulation ovarienne chez ces femmes sont l’hyperstimulation ovarienne et les grossesses multiples. Nous abordons également la place de la pompe à GnRH, des insulino-sensibilisants, de la fécondation in vitro et de la maturation in vitro chez ces femmes. Une fois l’infertilité prise en charge, ces femmes devront être suivies à long terme du fait des risques cardiovasculaires et néoplasiques qu’elles présentent.

Polycystic ovarian syndrome (PCOS) is a frequent pathology in the young woman, linking infertility to a metabolic disease. Initial support will include a plan (in the case of overweight or obesity) to lose at least 5 to 10% of the weight. Subsequently, clomiphene citrate is the first treatment for ovulation induction with pregnancy rates of 40 to 80% after 6 cycles. If there is resistance to clomiphene citrate, the choice will be between the ovarian drilling (50–60% of pregnancy in the year following, including the half spontaneous) or ovarian stimulation with gonadotropins. The risk of ovarian stimulation in these women is hyperstimulation and multiple pregnancies. We also discuss the place of the GnRH pulsatile administration, insulin-sensitizers, in vitro fertilization and in vitro maturation in these women. Once infertility support, these women should be long-term followed because of the neoplasic and cardiovascular risks they present.