Interférons et maladies infectieuses - 01/01/97
Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, service de bactériologie-virologie, 82, avenue Denfert-Rochereau, 75674, Paris cedex 14 France
Résumé |
Résumé. - Nous abordons, dans cet article, les principales données actuelles concernant les mécanismes de l'effet antiviral des interférons. Nous précisons les circonstances pathologiques au cours desquelles l'organisme met en jeu ces protéines. Nous insistons sur l'intérêt de leurs dosages dans l'aide au diagnostic d'une maladie infectieuse. Issus du génie génétique, de nouveaux modèles animaux permettent une évaluation du rôle des interférons selon le type d'agent infectieux. Les principales indications thérapeutiques sont rappelées ; leur nombre en infectiologie ne semble plus progresser, contrairement à leur développement en immunologie et en cancérologie Bien que très efficaces in vitro, ces substances n'ont pas encore trouvé toutes leurs applications. Elles devraient pouvoir être utilisées dans les infections à virus de l'immunodéficience humaine (VIH) résistantes à la chimiothérapie ou même comme composant de la trithérapie après vérification in vitro que les nouveaux antiviraux anti-VIH ne bloquent pas leur action. La thérapie génique avec les gènes des interférons, ou les gènes des protéines antivirales induites par les interférons, devra faire ses preuves dans des modèles animaux et démontrer la supériorité des gènes greffés sur les gènes naturels quant à l'échappement des virus aux interférons. D'autres applications sont encore attendues en cancérologie, en association ou en relais de la chirurgie et de la chimiothérapie.
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