Incidence et profil des patients avec hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) symptomatique, pour lesquels les urologues instaurent une bithérapie - 14/11/17
Incidence and profile of patients with symptomatic benign prostatic hyperplasia (BPH), treated by urologists using bitherapy
Résumé |
Depuis les dernières recommandations de l’ANAES en 2003, les pratiques ont évolué et différentes études ont confirmé l’intérêt d’associations thérapeutiques pour le traitement des troubles urinaires du bas appareil liés à l’HBP (TUBA/HBP). Une enquête observationnelle française a été réalisée dans les conditions réelles de suivi en consultation d’urologie, afin d’évaluer la fréquence et les raisons du recours à une association médicamenteuse chez les patients adressés par le médecin généraliste (MG). Début 2008, 105 urologues français ont inclus 2 588 patients vus en consultation pour TUBA/HBP. L’instauration d’une association a été décrite et la recherche de facteurs associés à cette option thérapeutique a été réalisée par analyses de régression logistique (Odds ratio). À l’issue de la consultation, une association thérapeutique était instaurée chez 33,7 % des patients, 23,6 % recevant désormais un alphabloquant et un inhibiteur de la 5-alpha réductase (5ARI). Le choix de cette option thérapeutique était principalement motivé par l’insuffisance d’une mono thérapie (60,9 %), la sévérité des symptômes (31,1 %) et un volume prostatique important (28,3 %). Les facteurs les plus fortement liés à l’instauration d’une bithérapie étaient un I-PSS modéré/sévère (OR=3,9/3,4) et un volume prostatique > 50ml (OR=4,1). En conclusion, pour un tiers des patients consultant un urologue pour HBP symptomatique, une association thérapeutique a été instaurée et principalement justifiée par l’insuffisance d’une mono thérapie, la sévérité des symptômes et un volume prostatique important.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Since guidelines of the French Health Authority published in 2003, the management of lower urinary tract symptoms due to benign prostatic hyperplasia (LUTS/BPH) benefited from large study results that confirmed the interest of prescribing combination therapy in some patients. A french survey was conducted, aiming to evaluate the frequency and reasons of the initiation of a combination therapy in LUTS/BPH patients referred to urologists by general practitioners. Beginning 2008, 105 urologists included 2588 patients who consulted them for LUTS/BPH. The initiation of the combination therapy was described, looking for related factors using logistic regression analyses (Odds ratio). Further to the urology consultation, a combination was initiated in 33,7 % of the patients, including a alpha-blocker and a 5 alpha-reductase inhibitor in 23,6 % of cases. Urologists mainly justified this therapeutic choice by the fact a previous single treatment was unsufficient (60,9 %), the patient presented severe LUTS (31,1 %) and a large prostatic volume (28,3 %). Among risk factors, a moderate (OR=3,9) or severe (OR=3,4) I-PSS score and a prostatic volume greater than 50ml (OR=4,1) were the most correlated to the initiation of a combination therapy.
Thus, the initiation of a combination therapy in one out of three LUTS/BPH patients who consulted a urologist, was mainly justified by the insufficiency of a single treatment, the severity of the urinary disorders and a high prostatic volume.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Hypertrophie bénigne de la prostate, association thérapeutique, facteurs de risque
Key-words : Benign prostatic hyperplasia, combination therapy, risk factors
Plan
Vol 19 - N° 1
P. F19-F22 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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