Characterizing the effect of endocrine disruptors on human health: The role of epidemiological cohorts - 14/11/17
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Abstract |
Research on endocrine disruptors (EDs) developed from numerous disciplines. In this concert of disciplines, epidemiology is central to inform on the relevance for humans of mechanisms and dose-response functions identified in animals, to characterize the health impact (number of attributable disease cases), the cost associated with ED exposure, and the efficiency of the measures taken to limit exposure. Here, we present epidemiological tools to draw valid inference regarding effects of potential EDs. Epidemiology is generally observational, requiring care to control confounding bias. Many potential EDs have a short biological half-life; approaches relying on repeated biospecimens sampling allow limiting exposure misclassification and the resulting bias. For non-persistent compounds, couple–child cohorts are a central study design. Cohorts can now rely on molecular biology approaches to characterize exposures and intermediate pathways, which corresponds to the advent of molecular epidemiology and allows stronger interactions between epidemiology, toxicology, and molecular epidemiology to characterize the health effects of EDs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La recherche sur les perturbateurs endocriniens (PE) s’est développée avec l’apport de différentes disciplines. Dans cette pluridisciplinarité, l’épidémiologie a un rôle à jouer pour éclairer la pertinence des mécanismes d’action de PE identifiés dans d’autres modèles, caractériser les relations dose–réponse, l’impact sanitaire à l’échelle de la population (nombre de cas attribuables à l’exposition aux PE et coût économique associé) et l’efficacité de mesures pour limiter l’exposition. Nous présentons les outils épidémiologiques permettant de tirer des conclusions valides pour l’humain sur les substances suspectées d’être des PE. Une spécificité de l’épidémiologie est sa nature essentiellement observationnelle, nécessitant une attention particulière dans le contrôle des biais de confusion. Un autre point central est lié à la nature peu persistante dans l’organisme de beaucoup de PE potentiels. Des approches, s’appuyant sur un recueil répété d’échantillons biologiques chez chaque sujet, permettent de limiter l’erreur de mesure et les biais pouvant en résulter. Du point de vue du design d’étude, l’approche centrale pour la problématique des PE non persistants est celle de la cohorte couple–enfants. Ces cohortes peuvent s’appuyer sur les développements de la biologie moléculaire pour caractériser exposition et mécanismes intermédiaires, ce qui correspond à l’avènement de l’épidémiologie moléculaire, permettant des interactions plus fructueuses entre épidémiologie, toxicologie et biologie moléculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Causality, Cohort, Confounding, Endocrine disruptors, Epidemiology, Exposure misclassification, Measurement error, Toxicology
Mots clés : Biais de classement, Biais de confusion, Causalité, Cohorte, Épidémiologie, Erreur de mesure, Perturbateur endocrinien, Toxicologie
Plan
Vol 340 - N° 9-10
P. 421-431 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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