S'abonner

Évaluation d’Oralair® dans la rhinite allergique en conditions réelles d’utilisation : résultats d’une cohorte française - 08/11/17

Doi : 10.1016/j.respe.2017.04.029 
P. Blin a, P. Demoly b, M. Drouet c, B. Falissard d, S. Lignot-Maleyran a, , H. Maizi a, S. Lorrain a, R. Lassalle a, C. Droz-Perroteau a, N. Moore a, e, M. Molimard e, f
a Bordeaux PharmacoEpi, Inserm CIC1401, université de Bordeaux, Bordeaux, France 
b CHRU de Montpellier, Montpellier, France 
c CHU d’Angers, Angers, France 
d CESP, Inserm U1018, Paris, France 
e Inserm U1219, Bordeaux, France 
f CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectif

Décrire les modalités de prescription d’Oralair® dans la rhinite allergique (RA) et les caractéristiques des patients traités.

Méthode

Étude de cohorte prospective de patients initiant un traitement par Oralair® pour la saison pollinique 2015 (première prescription), avec un suivi jusqu’à la fin de la période pollinique (variable suivant les régions et au plus tard en septembre), réalisée auprès de médecins qualifiés en allergologie qui devaient inclure 300 adultes et 150 enfants (<18 ans).

Résultats

Entre décembre 2014 et février 2015, 90 médecins ont inclus 280 adultes et 203 enfants, avec un âge moyen respectif de 33,8 (±10,9) ans et 11,8 (±3,4) ans, 49,6 % et 63,5 % de sexe masculin, un âge moyen d’apparition de la RA de 18,6 (±9,9) ans et 7,8 (±3,3) ans, une ancienneté de la RA de 15,2 (±10,2) et 4,0 (±2,9) ans, et une conjonctivite associée pour 87,1 % et 83,7 % des patients. Au moins un des tests spécifiques d’allergie aux pollens de graminées avait été réalisé pour tous des patients. La RA a été classifiée comme persistante pour 87,9 % des adultes, 85,2 % des enfants et modérée à sévère pour 98,6 % des adultes, 92,6 % des enfants (classification ARIA) ; 85,1 % des patients avaient eu une prescription d’Oralair® entre 3 et 5 mois avant le début de la saison pollinique 2015. La durée moyenne de traitement par Oralair® durant la saison pollinique était d’environ 2,5 mois. Un arrêt précoce du traitement (<2 mois après initiation) était retrouvé chez 11,4 % des adultes, 10,1 % des enfants (83,7 % pour cause d’effet indésirable) ; 82,5 % des adultes et 85,7 % des enfants ne présentaient aucun critère de divergence par rapport aux recommandations d’utilisation de l’AMM (instauration du traitement 3 mois au moins avant le début de la saison pollinique, âge5 ans, symptomatologie clinique significative, confirmation diagnostique avec au moins un test spécifique réalisé). Une RA classifiée comme persistante au cours de la saison pollinique 2014 devenait intermittente au cours de la saison pollinique 2015 pour 67,7 % des patients (64,6 % des adultes, 71,9 % des enfants) et une RA modérée/sévère devenait légère pour 60,2 % (60,4 % des adultes, 60,1 % des enfants). Les symptômes de la rhinite avaient été améliorés pour 67,5 % des patients (67,9 % des adultes, 67,0 % des enfants) avec des symptômes gênants lors de la saison 2014 devenus peu gênants lors de la saison 2015 et la disparition de l’obstruction nasale pour 52,6 % des patients (56,8 % chez les adultes versus 46,8 % des enfants), de la rhinorrhée pour 50,1 % (52,1 % versus 47,3 %), des signes de conjonctivite pour 48,4 % (49,6 % versus 46,8 %) et du prurit nasal pour 47,8 % (49,3 % versus 45,8 %).

Conclusion

Cette étude montre que les modalités de prescription d’Oralair® retrouvées étaient en accord avec les recommandations de prescription et que la sévérité de la RA avait été améliorée pour plus de 3 patients sur 5.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 65 - N° S3

P. S125 - juin 2017 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Surcoûts après un infarctus du myocarde, une analyse à partir de l’échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB)
  • S. Bouée, G. Steg, F. Philippe, P. Blin, C. Laurendeau, J. Gourmelen, M. Velkovski-Rouyer, L. Lévy Bachelot
| Article suivant Article suivant
  • Observatoire de l’utilisation de la fidaxomicine (Dificlir®) en France
  • T. Galperine, S. Bouée, M. Gourdon, F. Barbut

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2025 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.