Déclaration des effets indésirables via une application par les patients : état des lieux trois ans après - 08/11/17
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Résumé |
Introduction et objectif |
Les effets indésirables des médicaments sont la 5e cause de mortalité dans le monde. En Europe, ils sont responsables de près de 200 000 morts par an et coûtent 79 milliards d’euros d’après un rapport de la Commission européenne. Malgré les dispositions réglementaires, il existe une sous notification des effets indésirables notamment par les professionnels de santé (seulement 5 % déclarent). En France, depuis 2011, les patients peuvent déclarer directement des effets indésirables à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). En 2014, une application gratuite est lancée pour permettre aux patients et aux professionnels de santé de déclarer tout effet indésirable lié à un médicament. Trois ans après, il nous paraît intéressant de faire un point sur la déclaration d’effets indésirables par les patients via cette application.
Méthode |
En 2014, lancement de « My eReport », application gratuite à destination des patients et des professionnels de santé qui permet de déclarer directement les effets indésirables à l’ANSM. Cette application est simple d’utilisation par rapport aux autres moyens de déclarations et comprend toutes les données essentielles à la création d’un cas de pharmacovigilance.
Résultats |
L’analyse de 282 cas de pharmacovigilance déclarés via « My eReport » depuis 2014 révèle que ce sont majoritairement (60 %) des hommes qui déclarent. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les affections gastro-intestinales, les affections musculo-squelettiques, les affections psychiatriques, les affections du système nerveux et les affections de la peau et du tissu sous-cutané. Les médicaments les plus souvent impliqués dans ces déclarations d’effets indésirables par les patients sont des médicaments sur ordonnance. En premier lieu, on trouve les médicaments immunosuppresseurs, puis les antibiotiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et enfin les statines.
Conclusion |
Il est important que les patients et les professionnels de santé aient des moyens simples et faciles pour déclarer tout effet indésirable survenu avec un ou des médicaments. De nombreuses études ont montré que les patients sont à l’origine d’un signalement plus tôt et plus fréquent des effets indésirables, que la qualité de leurs notifications est similaire voire supérieure à celle des professionnels de santé (informations plus détaillées) et que les effets déclarés différents et complètent ceux des professionnels de santé.
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Vol 65 - N° S3
P. S117-S118 - juin 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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