Étude la vascularisation rénale et des tumeurs rénales à partir des données d’artériographies tridimensionnelles préopératoires - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
Récemment, il a été identifié sur un modèle cadavérique de reins sains, qu’un segment rénal pouvait être vascularisé par une ou plusieurs branches provenant d’une artère destinée à un autre segment, remettant en cause la description artérielle rénale décrite par Graves. L’objectif de cette étude était de confirmer l’existence fréquente de variantes anatomiques et d’analyser la vascularisation des tumeurs rénales.
Méthodes |
Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique et inclus tous les patients consécutifs opérés pour une tumeur du rein par chirurgie partielle après embolisation sélective en salle hybride entre juin 2015 et janvier 2017. Dans le cadre de cette procédure, était réalisée une artériographie rénale et tumorale tridimensionnelle, couplée à l’imagerie en coupe préopératoire, permettant de réaliser une cartographie anatomique vasculaire précise du rein, mais également d’analyser la vascularisation tumorale.
Résultats |
Nous avons inclus 40 patients dont 17 (42,5 %) présentaient une subdivision vasculaire classique et 23 (57,5 %) présentaient une distribution vasculaire variante. Dans 9 cas (22,5 %), il existait une artère polaire en plus de l’artère rénale principale. Dans 10 cas (25 %), il existait une variante de premier ordre, c’est-à-dire que l’artère rénale principale se divisait en plus d’une artère antérieure et postérieure. Concernant la distribution vasculaire segmentaire de second ordre, 24 cas (60 %) présentaient une distribution différente de celle décrite par Graves. Dans 23 cas (57,5 %), les tumeurs étaient vascularisées par une unique branche nourricière et dans 17 cas (42,5 %), elles étaient vascularisées par plus d’une branche. Dans 13 cas (32,5 %), il existait au moins une autre branche de suppléance à destinée tumorale provenant d’un segment différent.
Conclusion |
Cette étude confirme que la vascularisation rénale diffère fréquemment de la description de référence décrite par Graves, et que la vascularisation tumorale peut dépendre de plusieurs branches segmentaires. Cette complexité vasculaire doit être prise en compte lorsque qu’un clampage sélectif est envisagé au cours d’une néphrectomie partielle.
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Vol 27 - N° 13
P. 772-773 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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