Évaluation prospective de la qualité de l’information reçue en préopératoire lors de l’utilisation du robot chirurgical Da Vinci™ (Intuitive Surgical, Sunnyvale, CA, EU) : à propos d’une série de 90 patients - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
L’information donnée aux patients par les chirurgiens sur les modalités pratiques d’une intervention chirurgicale est prérequis incontournable inscrit dans le Code de déontologie. Cette étude cherche à évaluer le niveau de connaissance des patients avant chirurgie robot-assistée au sujet de la technique opératoire utilisée.
Méthodes |
Une étude prospective a été menée entre le 1er janvier 2017 et le 1er mai 2017 au sein de notre CHU. Il a été proposé à 90 patients en préopératoire de répondre à un auto-questionnaire anonyme avec questions à choix multiple ou unique (Figure 1, Figure 2). Ce questionnaire évaluait les modalités d’acquisition de l’information, la recherche ou non d’un centre équipé d’un robot pour leur pris en charge, la satisfaction de la qualité de l’information reçue les connaissances sur le fonctionnement du robot ainsi que les bénéfices attendus. Les caractéristiques démographiques (âge, sexe) ainsi que le type de chirurgie robotique réalisée ont été relevés. Un commentaire libre était possible en fin de questionnaire.
Résultats |
L’information était donnée majoritairement par l’urologue en consultation (77,8 %) ou l’équipe médicale à l’admission (73,3 %). Elle était jugée suffisante dans 67,8 %, absente dans 21,1 % ou incomprise dans 12,2 %, 37,8 % des patients souhaitaient être opéré dans un centre disposant le robot. Concernant les connaissances du patient, le robot serait télécommandé (85,6 %), améliorerait le confort du chirurgien (41,1 %), l’accessibilité de la région à traiter (43,3 %), les suites fonctionnelles (41,1 %), la précision du geste (72,2 %), diminuerait la durée opératoire (32,2 %), d’hospitalisation (54,4 %), ou la douleur (40 %), serait plus cher que la cœlioscopie (17,8 %), opérerait seul (1,1 %). Dix patients (11,1 %) n’avaient aucune idée du fonctionnement ni des bénéfices attendus. Si le patient avait le choix avec la cœlioscopie seule, il choisirait le robot « sans hésitation » dans 84,4 % et « possiblement » dans 15,6 %. Le mot « confiance » apparaît dans 6/26 commentaires libres (23 %) (Figure 3).
Conclusion |
La majorité des patients (77,8 %) ont reçu une information par leur urologue et se considèrent satisfaits (67,8 %) alors que 21,1 % décrivent ne pas en avoir reçu et 12,2 % ne pas l’avoir comprise. Les connaissances du fonctionnement et des bénéfices attendus sont très hétérogènes même si le choix des patients s’oriente principalement vers le robot (84,4 %). Notre étude ne fait que confirmer l’importance d’une reformulation de l’information en préopératoire, notamment lors de l’utilisation de l’outil robotique.
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Vol 27 - N° 13
P. 745-746 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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