Résultats opératoires et oncologiques à court terme de la cryothérapie prostatique de rattrapage - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
En cas de récidive locale post-radiothérapie (RLPR), la place des traitements ablatifs comme la cryothérapie reste peu évaluée. L’objectif de cette étude était de décrire les résultats opératoires et oncologiques à court terme de la cryothérapie en cas de RLPR.
Méthodes |
Tous les patients traités par cryothérapie prostatique totale ou focale pour une récidive locale après radiothérapie ou curiethérapie pour cancer de la prostate entre 2011 et 2016 dans un centre ont été inclus rétrospectivement. Toutes les RLPR ont été confirmées par mesure du PSA, biopsies prostatiques, IRM et PET à la choline. L’évaluation était clinicobiologique à M1, M3, M6 et 1 an. Les critères de jugement de l’efficacité du traitement étaient le PSA, l’introduction d’une hormonothérapie et la progression clinique.
Résultats |
Dix-neuf hommes de 70 ans en moyenne ont été inclus : 16 (84,2 %) traité par radiothérapie, 3 (15,8 %) par curiethérapie. Le délai moyen de prise en charge après traitement initial était de 93,83 mois. Le PSA médian avant cryothérapie était de 5,27ng/mL. Le PSA médian à 1, 3, 6, 12 mois post-cryothérapie était respectivement de 2, 0,63, 1,24 et 2,32ng/mL. La durée moyenne d’hospitalisation était de 1,58jours. Quatre patients (21 %) ont présenté une complication Clavien 2 (RAU) lors de l’hospitalisation. À un an, il existait 3 complications tardives (16 %) (2 incontinences urinaires sévères, 1 sténose urétrale). Quatre patients (21 %) présentaient des signes irritatifs invalidants à 1 an. Le taux de récidive biologique et d’évolution clinique à 1 an était de 15,8 % (3 patients) et 26,3 % (5 patients), respectivement. Au total, 8 patients (42 %) ont été mis sous hormonothérapie depuis la cryothérapie.
Conclusion |
La cryothérapie prostatique est faisable, avec des résultats opératoires satisfaisants mais au prix d’un taux significatif de complications tardives. Le taux de complications semble inférieur pour les cryothérapies focales par rapport aux totales. Plus d’un patient sur deux n’ont pas présenté de reprise évolutive à 1 an.
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Vol 27 - N° 13
P. 677-678 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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