Diabetic foot osteomyelitis - 01/11/17
Abstract |
Bone infection in the diabetic foot is always a complication of a preexisting infected foot wound. Prevalence can be as high as 66%. Diagnosis can be suspected in two mains conditions: no healing (or no depth decrease) in spite of appropriate care and off-loading, and/or a visible or palpated bone with a metal probe. The first recommended diagnostic step is to perform (and if necessary to repeat) plain radiographs. After a four-week treatment period, if plain radiographs are still normal, suspicion for bone infection will persist in case of bad evolution despite optimized management of off-loading and arterial disease. It is only in such cases that other diagnosis methods than plain radiographs must be used. Staphylococcus aureus is the most common pathogen cultured from bone samples, followed by Staphylococcus epidermidis. Among enterobacteriaceae, Escherichia coli, Klebsiella pneumonia and Proteus sp. are the most common, followed by Pseudomonas aeruginosa. Surprisingly, bacteria usually considered contaminant (as coagulase negative staphylococci (CNS) and Corynebacterium sp.) have been documented to be pathogens in the osteomyelitis of diabetic foot. Traditional approach to treatment of chronic osteomyelitis was by surgical resection of infected and necrotic bone. But new classes of antibiotics have both the required spectrum of activity and the capacity to penetrate and concentrate in the infected bone. Recently, several observations of osteomyelitis remission following non-surgical management with a prolonged course of antibiotics have been published. Lastly, combined approach with local bone excision and antibiotics has been proposed. Prospective trials should be undertaken to determine the relative roles of surgery and antibiotics in managing diabetic foot osteomyelitis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’ostéite du pied diabétique est toujours une complication d’une plaie ouverte et infectée du pied. La prévalence en présence d’une plaie peut aller jusqu’à 66 %. Le diagnostic doit être évoqué dans deux circonstances : mauvaise évolution de la plaie malgré une prise en charge et une mise en décharge optimales et/ou présence d’un contact osseux. Les premiers examens à demander et si besoin à répéter sont des radiographies simples. Si l’évolution reste défavorable malgré une prise en charge de l’artériopathie oblitérante et une mise en décharge optimale de la plaie, et si les radiographies sont toujours normales au bout de quatre semaines, on peut recourir à d’autres méthodes diagnostiques. Staphylococcus aureus est le pathogène le plus souvent retrouvé dans l’os suivi par S. epidermidis. Parmi les entérobactéries, Escherichia coli, Klebsiella pneumonia et Proteus sp. sont les plus courants, suivis par Pseudomonas aeruginosa. De manière surprenante, des bactéries habituellement considérées comme commensales (notamment les staphylocoques à coagulase négative et les corynébactéries) ont été incriminées dans l’infection osseuse du pied diabétique. La thérapeutique habituelle de l’ostéite a longtemps été chirurgicale. Mais de nouvelles classes d’antibiotiques ont à la fois la capacité de diffuser dans l’os et le bon spectre d’activité anti-bactérienne. Plusieurs publications récentes ont rapporté une rémission de l’ostéite grâce à un traitement médical prolongé par antibiotiques. Enfin, une approche combinant à la fois traitement antibiotique et chirurgie conservatrice a été proposée. Des essais thérapeutiques prospectifs sont nécessaires pour déterminer l’intérêt respectif de la chirurgie et du traitement médical dans l’ostéite du pied diabétique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diabetic foot, Osteomyelitis, Review
Mots clés : Pied diabétique, Ostéite, Revue générale
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Vol 34 - N° 2
P. 87-95 - avril 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.