« Big PSA » et prostatectomie totale : survie spécifique et globale à dix ans - 01/11/17
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Résumé |
Introduction |
La prostatectomie radicale n’est actuellement pas une recommandation thérapeutique pour les patients présentant un PSA préopératoire supérieur à 40ng/ml.
Objectifs |
Évaluer à long terme la survie spécifique et globale de patients opérés malgré un PSA supérieur à 40ng/ml et décrire les traitements complémentaires associés au geste chirurgical.
Matériels |
De 1988 à 1998, 32 patients consécutifs d’âge moyen 65 ans (46–73) ont eu une prostatectomie radicale rétropubienne. Les examens complémentaires préopératoires (scanner abdominopelvien, scintigraphie osseuse) étaient tous interprétés comme normaux. Tous les patients ont eu un curage ganglionnaire. La progression était définie par un PSA supérieur ou égal à 0,2ng/ml ou par l’apparition de métastases.
Résultats |
Le suivi moyen était de 117 mois (2–177). Six patients étaient vivants sans progression, parmi lesquels cinq avaient eu une radiothérapie adjuvante. Douze patients étaient vivants avec une progression biologique après traitement de deuxième ou de troisième ligne. Trois patients étaient décédés de leur cancer et 12 d’une autre cause. À dix ans de suivi moyen, la survie spécifique des patients opérés pour « Big PSA » était de 80 % et la survie globale était de 56 % dont 18,7 % sans progression.
Conclusion |
Sous couvert d’une sélection rigoureuse, la prostatectomie radicale pour « Big PSA »+/−associée à une radiothérapie complémentaire peut permettre un contrôle carcinologique satisfaisant à dix ans pour près de 20 % des malades N0M0.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Radical prostatectomy is not currently a recommended treatment modality for patients with preoperative PSA greater than 40ng/ml.
Objectives |
To evaluate the specific and overall long-term survival of patients operated despite a PSA greater than 40ng/ml and to describe the adjuvant treatments associated with the surgical procedure.
Materials |
From 1988 to 1998, 32 consecutive patients with a mean age of 65 years (range: 46–73) underwent retropubic radical prostatectomy. The preoperative work-up (abdominopelvic CT scan, bone scintigraphy) were all interpreted as being normal. All patients had lymph node dissection. Progression was defined by PSA greater than or equal to 0.2ng/ml or the appearance of metastases.
Results |
The mean follow-up was 117 months (range: 2–177). Six patients were alive without progression, and five of them had received adjuvant radiotherapy. Twelve patients were alive with biological progression after second- or third-line treatment. Three patients had died from their cancer and 12 had died from another cause. With a mean follow-up of 10 years, the specific survival of patients operated for high PSA was 80% and the overall survival was 56% with a progression-free survival of 18.7%.
Conclusion |
In rigorously selected patients, radical prostatectomy for high PSA possibly associated with adjuvant radiotherapy can achieve satisfactory prostate cancer control at 10 years for almost 20% of N0M0 patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de prostate, Prostatectomie, PSA, Survie
Keywords : Prostate cancer, Prostatectomy, PSA, Survival
Plan
Niveau de preuve : 5. |
Vol 18 - N° 5
P. 299-303 - mai 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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