Insulin sensitivity, adjusted β-cell function and adiponectinaemia among lean drug-naive schizophrenic patients treated with atypical antipsychotic drugs: A nine-month prospective study - 01/11/17
Abstract |
Atypical antipsychotic drugs (AADs) induce weight gain and truncal adiposity, and even the metabolic syndrome (MetS), which may progress to IFG/IGT or DM. AAD effects in lean schizophrenic patients without MetS have not been documented, especially in terms of weight gain and changes in insulin sensitivity (S), beta-cell function (β) and adiponectinaemia. We prospectively determined the effects of nine-month therapy with AADs on anthropometrics, metabolism and adiponectinaemia, including homoeostasis model assessment (HOMA) modelling of S, β and β×S (hyperbolic product, assessing individual β adjusted for S). We analyzed 36 schizophrenic subjects (M/F: 24/12; Caucasian: n=23, North African: n=12, South Asian: n=1) aged 35± years (mean±one S.D.) free of MetS (NCEP–ATPIII), of whom 19 study completers were evaluated following AAD treatment. S, β, β×S and adiponectin were measured at zero, three and nine months. At nine months, BMI had risen from 22±2 to 25±2kg/m2 (P<0.001) and waist circumference from 85±8 to 91±11cm (P<0.001), while adiponectin decreased from 10.4±5.1 to 7.4±3.8μg/mL (P<0.001). Blood pressure and lipids were unaffected. S decreased from 138±49 to 110±58% (P=0.006) and β increased from 83±24 to 100±40% (P=0.034). As a result, β×S decreased from 106±19 to 91±27% (P=0.015). Fasting glycaemia rose from 89±5 to 96±9mg/dL (P=0.007). On study completion, 21% had IFG. Long-term use of AADs in lean, drug-naive, schizophrenics initially free of MetS induced weight gain and truncal fat accumulation associated with decreases in adiponectin and hyperbolic product, explaining the increased fasting glycaemia and impaired fasting glucose seen in predisposed individuals.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les médications antipsychotiques atypiques (APA) favorisent la prise pondérale, l’adiposité tronculaire et peuvent favoriser la survenue d’un phénotype de syndrome métabolique, associé éventuellement à une hyperglycémie à jeun, une intolérance au glucose ou un diabète. L’effet de l’administration d’APA chez des sujets schizophrénes APA-naïfs, maigres et sans syndrome métabolique (SM) n’est pas documenté, en particulier, la relation entre la prise pondérale et les modifications de la sensibilité à l’insuline (S), de la fonction bêta-sécrétoire (β) et de l’adiponectinémie. Nous avons déterminé prospectivement l’évolution après neuf mois d’APA des paramètres anthropométriques, métaboliques (dont la modélisation par homeostasis model assessment (HOMA) de S, β et du produit hyperbolique [β×S], qui mesure la fonction β ajustée selon la S individuelle) et de l’adiponectinémie. Nous avons analysé 36 sujets schizophréniques (M/F : 24/12; caucasiens : n=23 ; nord-africains : n=12 ; asiatique : n=1 ; 35±ans [moyenne±D.S.]) et sans SM selon NCEP-ATPIII, parmi lesquels 19 ont été évaluables en fin d’étude. S, β, β×S et l’adiponectinémie ont été mesurés à zéro, trois et neuf mois. À neuf mois, l’indice de masse corporelle était en nette élévation de 22±2 à 25±2kg/m2 (P<0,001), le périmètre abdominal augmentait de 85±8 à 91±11cm (P<0,001) et l’adiponectinémie diminuait de 10,4±5,1 à 7,4±3,8μg/ml (P<0,001). La pression artérielle et le profil lipidique n’étaient pas modifiés. S diminuait de 138±49 à 110±58 % (P=0,006) et β augmentait de 83±24 à 100±40 % (P=0,034). Par conséquence, β×S diminuait de 106±19 à 91±27 % (P=0,015). La glycémie à jeun s’élevait en moyenne de 89±5 à 96±9mg/dL (P=0,007). En fin d’évaluation (neuf mois), 21 % des sujets avaient développé une hyperglycémie à jeun non diabétique. L’utilisation prolongée d’APA chez des sujets schizophrénes APA-naïfs, maigres et sans SM préalable a induit une prise pondérale avec composante d’accrétion tronculaire, associée à une diminution de l’adiponectinémie et du produit hyperbolique β×S, les modifications de ce dernier expliquant l’élévation de la glycémie à jeun moyenne et l’hyperglycémie pathologique observée chez certains sujets prédisposés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Atypical antipsychotic drugs, Schizophrenia, Adiponectinaemia, β-cell function, Insulin resistance
Mots clés : Antipsychotiques atypiques, Schizophrénie, Adiponectine, Fonction β, Résistance à l’insuline
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Vol 34 - N° 5
P. 490-496 - novembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.