Abnormalities in insulin secretion in type 2 diabetes mellitus - 01/11/17
Abstract |
Type 2 diabetes mellitus is a multifactorial disease, due to decreased glucose peripheral uptake, and increased hepatic glucose production, due to reduced both insulin secretion and insulin sensitivity. Multiple insulin secretory defects are present, including absence of pulsatility, loss of early phase of insulin secretion after glucose, decreased basal and stimulated plasma insulin concentrations, excess in prohormone secretion, and progressive decrease in insulin secretory capacity with time. β-cell dysfunction is genetically determined and appears early in the course of the disease. The interplay between insulin secretory defect and insulin resistance is now better understood. In subjects with normal β-cell function, increase in insulin is compensated by an increase in insulin secretion and plasma glucose levels remain normal. In subjects genetically predisposed to type 2 diabetes, failure of β-cell to compensate leads to a progressive elevation in plasma glucose levels, then to overt diabetes. When permanent hyperglycaemia is present, progressive severe insulin secretory failure with time ensues, due to glucotoxicity and lipotoxicity, and oxidative stress. A marked reduction in β-cell mass at post-mortem examination of pancreas of patients with type 2 diabetes has been reported, with an increase in β–cell apoptosis non-compensated by neogenesis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le diabète de type 2 est une maladie multifactorielle, secondaire à une réduction du captage du glucose et à une production glucosée hépatique excessive, liées à une diminution conjointe de l’insulinosécrétion et de l’insulinosensibilité. Les anomalies de l’insulinosécrétion sont multiples: perte du caractère pulsatile de la sécrétion basale, perte du pic précoce induit par l’administration intraveineuse de glucose, insulinopénie basale et stimulée par le glucose, sécrétion excessive de prohormones, et réduction progressive de l’insulinosécrétion avec le temps. Le rôle du déficit de l’insulinosécrétion, ainsi que l’interface entre insulinopénie et insulinorésistance sont actuellement mieux compris. Chez des sujets dont la fonction β-insulaire est normale, l’augmentation des besoins en insuline (obésité, sédentarité, vieillissement, grossesse) est compensée par une insulinosécrétion accrue, ce qui permet de garder une glycémie normale. Chez les sujets prédisposés à un diabète de type 2, l’incapacité de la cellule β à répondre à l’augmentation des besoins conduit à une élévation progressive de la glycémie puis à un diabète franc. Une fois l’hyperglycémie installée, l’insulinosécrétion décline avec le temps du fait de la glucotoxicité et de la lipotoxicité, et de l’agression radicalaire. Une réduction importante de la masse β-cellulaire a été mise en évidence par des études autopsiques du pancréas de patients atteints de diabète de type 2, avec une augmentation du taux d’apoptose des cellules β, non compensée par une augmentation de la néogenèse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Type 2 diabetes mellitus, Pathogenesis, Genetics, Insulin secretion, Pulsatility, Insulin deficiency, First phase insulin secretion, Environmental factors, Reduction in b-cell mass, Apoptosis, Free radicals, Review
Mots clés : Diabète de type 2, Physiopathologie, Génétique, Environnement, Insulinosécrétion, Pulsatilité, Phase précoce d’insulinosécrétion après glucose, Insulinopénie, Pro-insuline, Réduction de la masse β–cellulaire, Apoptose, Radicaux libres, Revue générale
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Vol 34 - N° S2
P. S43-S48 - février 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.