Screening of diabetic retinopathy: Effect of field number and mydriasis on sensitivity and specificity of digital fundus photography - 01/11/17
Abstract |
Purpose |
To evaluate the sensitivity and specificity of one- and three-field, nonmydriatic and mydriatic, and 45° digital colour photography compared with mydriatic indirect ophthalmoscopy for diabetic retinopathy (DR) screening.
Methods |
A group of 79 patients (158 eyes) were included in this prospective study. Colour fundus photographs were taken with a Topcon TRC-NW6S digital camera, using four different techniques—single-field nonmydriatic; three-field nonmydriatic; single-field mydriatic; and three-field mydriatic—followed by dilated ophthalmoscopy. Two independent ophthalmologists classified blinded photographs according to the presence or absence of specific diabetic retinal findings. The sensitivity, specificity and agreement (kappa analyses) of the four methods were calculated for the presence or absence of DR and for all diabetic retinal findings.
Results |
The sensitivity and specificity of digital photography compared with ophthalmoscopy for detection of DR were, respectively: 77 and 99% using single-field nonmydriatic; 92 and 97% using three-field nonmydriatic; 90 and 98% using single-field mydriatic; 97 and 98% using three-field mydriatic. The degrees of agreement for the four methods were 0.82, 0.90, 0.90 and 0.95, respectively. For specific retinal findings, sensitivity was greater for detection of hard exudates, nerve fibre layer haemorrhage and venous beading, and lower for detection of microaneurysms, dot-blot haemorrhage, cotton wool spots and intraretinal microvascular anomalies.
Conclusion |
The three-field strategy without pupil dilation represents a good compromise, with reasonable sensitivity and good comfort (short examination duration, able to drive after photography) favouring patient compliance with the screening programme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Évaluer la sensibilité et la spécificité du dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinocaméra numérique en comparant quatre stratégies (un champ non mydriatique, trois champs non mydriatiques, un champ mydriatique, trois champs mydriatiques) à l’ophtalmoscopie au verre à trois miroirs.
Méthodes |
Un total de 79 patients (158 yeux) a été inclus dans cette étude prospective. Des photographies numériques du fond d’œil ont été réalisées avec un rétinographe Topcon TRC-NW6s, suivant quatre techniques successives : un champ non mydriatique, trois champs non mydriatiques, un champ mydriatique et trois champs mydriatiques. Un examen biomicroscopique au verre à trois miroirs a ensuite été réalisé. Les clichés ont été interprétés en insu par deux ophtalmologistes, de façon à déterminer la présence ou l’absence d’une rétinopathie diabétique et de ses différents signes d’atteinte rétinienne. La sensibilité, la spécificité et l’agrément (coefficient Kappa) des quatre méthodes pour le dépistage de la rétinopathie diabétique et de chacun de ses signes ont été calculés.
Résultats |
La sensibilité et la spécificité des photographies numériques étaient respectivement de 77 et 99 % avec un cliché non mydriatique, 92 et 97 % avec trois clichés non mydriatiques, 90 et 98 % avec un cliché mydriatique, 97 et 98 % avec trois clichés mydriatiques. Les degrés d’agrément (coefficient k) étaient respectivement pour les quatre méthodes de 0,82, 0,90, 0,90 et 0,95. La sensibilité du rétinographe est globalement meilleure pour la détection des exsudats secs, des hémorragies en flammèches et des veines moniliformes, et globalement plus faible pour la détection des microanévrismes, des hémorragies en tâches des nodules cotonneux et des anomalies microvasculaires intrarétiniennes.
Conclusion |
La photographie numérique de fond d’œil semble être une méthode fiable de dépistage de la rétinopathie diabétique. La réalisation de trois clichés du pôle postérieur sans dilatation pupillaire systématique nous semble représenter un bon compromis, avec une sensibilité de dépistage acceptable, et un temps de réalisation qui favorise l’observance des patients à cet examen, même si la sensibilité est encore améliorée par la dilatation pupillaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diabetic retinopathy, Screening, Digital fundus photography, Ophthalmoscopy
Mots clés : Rétinopathie diabétique, Dépistage, Rétinographie non mydriatique, Ophtalmoscopie
Plan
Vol 34 - N° 3
P. 290-293 - juin 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.