Effects of ventricular resynchronization in previously paced patients developing refractory heart failure - 01/11/17
Summary |
Biventricular resynchronization has been shown to be beneficial on morbidity and mortality in patients with symptomatic (NYHA class III or IV) systolic heart failure (left ventricular ejection fraction or LVEF is less or equal to 35%) under optimal medical treatment with electrical asynchrony (QRS≥120ms) and in sinus rhythm. The purpose of this study was to evaluate the efficacy and safety of upgrading to biventricular resynchronization in paced patients presenting with symptomatic systolic heart failure. Over a period of eight years, 24 paced patients with symptomatic (class III or IV) systolic heart failure (LVEF≤35%) with electrical asynchrony (QRS≥160ms) received an additional left ventricular pacing lead and a biventricular pulse generator. We compared the functional symptoms, QRS duration, LVEF, left ventricle telediastolic diameter and any aggravation or onset of ventricular arrhythmia before and after biventricular resynchronization. Biventricular resynchronization led to an improvement in dyspnea in 80% of cases (one or more class decrease on NHYA scale), a significant shortening in QRS duration (−40ms, p<0.05), a significant improvement in left ventricular dilation (−4mm, p<0.05) and a significant improvement in the ejection fraction (+4%, p<0.05). This study showed that in paced patients presenting with cardiac failure and systolic dysfunction refractory to medical treatment, upgrading from a conventional pacing system to a biventricular pacemaker leads to a significant improvement in functional symptoms.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La resynchronisation biventriculaire a démontré son bénéfice en termes de morbidité et de mortalité chez les patients en insuffisance cardiaque systolique (fraction d’éjection ventriculaire gauche [FEVG] inférieur ou égal à 35 %) symptomatique (classe III et IV de la NYHA) sous traitement médical optimal avec asynchronisme électrique (QRS≥120ms) et en rythme sinusal. Notre travail vise à évaluer l’efficacité et la tolérance de la resynchronisation biventriculaire chez les patients déjà implantés de pacemaker et présentant une insuffisance cardiaque systolique symptomatique. Sur une période de huit ans, 24 patients déjà implantés d’un pacemaker en insuffisance cardiaque systolique (FEVG≤35 %) symptomatique (classe III et IV) avec asynchronisme électrique (QRS≥140ms) ont bénéficié de l’implantation d’une sonde de stimulation ventriculaire gauche avec changement concomitant de leur boîtier. Nous avons comparé la symptomatologie fonctionnelle, la durée du QRS, la FEVG, le diamètre télédiastolique du ventricule gauche et l’aggravation éventuelle ou l’apparition d’arythmie ventriculaire avant et après resynchronisation biventriculaire. La stimulation biventriculaire s’accompagne d’une amélioration de la dyspnée dans 80 % des cas (diminution d’un stade ou plus de la NYHA), d’un raccourcissement significatif de la durée du QRS (−40ms, p<0,05), d’ une régression significative de la dilatation ventriculaire gauche (−4mm, p<0,05) et d’une amélioration significative de la fraction d’éjection (+4 %, p<0,05). Cette étude montre que chez les patients déjà implantés d’un stimulateur cardiaque et présentant une insuffisance cardiaque avec dysfonction systolique et rebelle au traitement médical, la resynchronisation entraîne une amélioration significative de la symptomatologie fonctionnelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Resynchronization, Pacemaker, Cardiac failure, Functional improvement
Mots clés : Resynchronisation, Stimulateur cardiaque, Insuffisance cardiaque, Amélioration fonctionnelle
Plan
Vol 101 - N° 10
P. 605-609 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.