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Implantation du sphincter urinaire artificiel AMS 800 : la voie péno-scrotale est-elle une alternative à la voie périnéale ? - 01/11/17

Doi : 10.1016/j.purol.2007.12.012 
H. Fassi-Fehri , E.M. Dinia, S. Genevoix, F.-J. Murat, L. Poissonnier, L. Badet, M. Colombel, X. Martin, A. Gelet
Service d’urologie et de la transplantation, pavillon V, hôpital Edouard-Herriot, hospices civils de Lyon, place d’Arsonval, 69003 Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Comparer les résultats à court terme de l’implantation du sphincter urinaire artificiel par voie péno-scrotale et par voie périnéale.

Patients et méthodes

De mai 2005 à février 2007, 37 sphincters urinaires ont été implantés successivement dont 16 par voie péno-scrotale et 21 par voie périnéale. L’incontinence était consécutive à une chirurgie prostatique (n=36) et un traumatisme du bassin (n=1). Dix-sept patients avaient des ATCD de radiothérapie externe. Les délais et les modalités d’activation du sphincter ont été identiques dans les deux groupes.

Résultats

L’âge moyen des patients, la durée moyenne de l’intervention, la durée moyenne de sondage, la durée moyenne d’hospitalisation et le recul postopératoire moyen étaient équivalents dans les deux groupes. Il y a eu dans le groupe péno-scrotal six érosions urétrales (37,5 %) et une érosion scrotale par la pompe (6,6 %). Il y a eu dans le groupe périnéal, une infection du sphincter chez deux patients (9,5 %) et une migration de la pompe chez deux autres patients (9,5 %). Il n’y a pas eu d’érosion urétrale. Le taux de succès sans révision était de 56 % dans le groupe péno-scrotal et de 71,5 % dans le groupe périnéal.

Conclusion

La voie périnéale est la voie d’abord de référence puisque la voie péno-scrotale avait un taux d’érosion élevé. L’abord de l’urètre péno-scrotal doit être une alternative aux cas où l’urètre bulbaire n’est pas utilisable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Objective

To compare the short-term results of penoscrotal and perineal artificial urinary sphincter implantation.

Patients and methods

From May 2005 to February 2007, 37 artificial urinary sphincters were implanted successively, via a penoscrotal approach in 16 cases and via a perineal approach in 21 cases. Incontinence was secondary to prostate surgery (n=36) and pelvic trauma (n=1). Seventeen patients had a history of external beam radiotherapy. The times and modalities of activation of the sphincter were identical in the two groups.

Results

The mean age of the patients, the mean operating time, the mean catheterization duration, the mean hospital stay and the mean postoperative follow-up were equivalent in the two groups. Six urethral erosions (37.5%) and one scrotal erosion due to the pump (6.6%) were observed in the penoscrotal group and infection of the sphincter in two patients (9.5%) and pump migration in another two patients (9.5%), but no urethral erosions were observed in the perineal group. The success rate without revision was 56% in the penoscrotal group and 71.5% in the perineal group.

Conclusion

The perineal approach is the reference incision, as the penoscrotal approach is associated with a high rate of erosion. The penoscrotal urethral approach can constitute an alternative when the bulbar urethra cannot be used.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Incontinence urinaire, Sphincter urinaire artificiel, Urètre, Prostatectomie radicale

Keywords : Urinary incontinence, Artificial urinary sphincter, Urethra, Radical prostatectomy


Plan


 Niveau de preuve : 5.


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Vol 18 - N° 3

P. 177-182 - mars 2008 Retour au numéro
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