Implantation du sphincter urinaire artificiel AMS 800 : la voie péno-scrotale est-elle une alternative à la voie périnéale ? - 01/11/17
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Résumé |
Objectif |
Comparer les résultats à court terme de l’implantation du sphincter urinaire artificiel par voie péno-scrotale et par voie périnéale.
Patients et méthodes |
De mai 2005 à février 2007, 37 sphincters urinaires ont été implantés successivement dont 16 par voie péno-scrotale et 21 par voie périnéale. L’incontinence était consécutive à une chirurgie prostatique (n=36) et un traumatisme du bassin (n=1). Dix-sept patients avaient des ATCD de radiothérapie externe. Les délais et les modalités d’activation du sphincter ont été identiques dans les deux groupes.
Résultats |
L’âge moyen des patients, la durée moyenne de l’intervention, la durée moyenne de sondage, la durée moyenne d’hospitalisation et le recul postopératoire moyen étaient équivalents dans les deux groupes. Il y a eu dans le groupe péno-scrotal six érosions urétrales (37,5 %) et une érosion scrotale par la pompe (6,6 %). Il y a eu dans le groupe périnéal, une infection du sphincter chez deux patients (9,5 %) et une migration de la pompe chez deux autres patients (9,5 %). Il n’y a pas eu d’érosion urétrale. Le taux de succès sans révision était de 56 % dans le groupe péno-scrotal et de 71,5 % dans le groupe périnéal.
Conclusion |
La voie périnéale est la voie d’abord de référence puisque la voie péno-scrotale avait un taux d’érosion élevé. L’abord de l’urètre péno-scrotal doit être une alternative aux cas où l’urètre bulbaire n’est pas utilisable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
To compare the short-term results of penoscrotal and perineal artificial urinary sphincter implantation.
Patients and methods |
From May 2005 to February 2007, 37 artificial urinary sphincters were implanted successively, via a penoscrotal approach in 16 cases and via a perineal approach in 21 cases. Incontinence was secondary to prostate surgery (n=36) and pelvic trauma (n=1). Seventeen patients had a history of external beam radiotherapy. The times and modalities of activation of the sphincter were identical in the two groups.
Results |
The mean age of the patients, the mean operating time, the mean catheterization duration, the mean hospital stay and the mean postoperative follow-up were equivalent in the two groups. Six urethral erosions (37.5%) and one scrotal erosion due to the pump (6.6%) were observed in the penoscrotal group and infection of the sphincter in two patients (9.5%) and pump migration in another two patients (9.5%), but no urethral erosions were observed in the perineal group. The success rate without revision was 56% in the penoscrotal group and 71.5% in the perineal group.
Conclusion |
The perineal approach is the reference incision, as the penoscrotal approach is associated with a high rate of erosion. The penoscrotal urethral approach can constitute an alternative when the bulbar urethra cannot be used.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Incontinence urinaire, Sphincter urinaire artificiel, Urètre, Prostatectomie radicale
Keywords : Urinary incontinence, Artificial urinary sphincter, Urethra, Radical prostatectomy
Plan
Niveau de preuve : 5. |
Vol 18 - N° 3
P. 177-182 - mars 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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