The prevalence of abnormal eating behaviour in a representative sample of the French diabetic population - 01/11/17
Abstract |
Aim |
To assess the relationship between abnormal eating behaviour (AEB) and diabetes in a sample of French adult patients with type 1 (T1D) and type 2 (T2D) diabetes.
Methods |
Ninety-four consecutively recruited patients self-completed a series of validated questionnaires.
Results |
Over one-fourth of men with T1D (26%) or T2D (27%) and 11% of female T2D patients reported consistent and pathological overeating or binge-eating during the previous six months. Glycaemic control in these T1D patients was poorer than in T1D patients defined as normal eaters (NORM) (11.9% versus 9.6%), but did not reach statistical significance (P=0.08), and no significant difference was observed in the T2D group (P=0.61) either. T2D patients reported being markedly more restrained when eating than did the T1D patients (P=0.002), and their restraint increased along with their BMI (P<0.001). Patients who overate or binged also reported greater general hunger (P=0.02) and disinhibition (P=0.003) than did the NORM patients.
Conclusion |
AEB is present in French diabetic patients at levels that are probably higher than among the general population. These results highlight the need for: (1) greater awareness among diabetes clinicians of the problem; (2) regular screening of diabetic patients for AEB; and (3) adaptation of therapeutic and dietary recommendations for this patient subgroup.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
But |
Étudier la relation entre les troubles du comportement alimentaires (TCA) et le diabète dans un échantillon de patients adultes français atteints de diabète de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2).
Méthodes |
Quatre-vingt quatorze patients recrutés consécutivement ont complété une série d’auto-questionnaires validés.
Résultats |
Plus d’un quart des hommes DT1 (26 %) et DT2 (27 %) et 11 % des femmes DT2 ont rapporté avoir mangé de façon frénétique au cours des six derniers mois. L’HbA1c de ces patients DT1 ayant un TCA avait une tendance à être augmentée mais de façon non significative (P=0,08), par rapport aux DT1 ayant un comportement alimentaire normal (Norm) (11,9 % versus 9,6 %). Il n’était pas observé de telles différences chez les DT2 (P=0,61). Les DT2 ont rapporté se restreindre de manière plus intense que les DT1 (P=0,002) et le score de restriction alimentaire augmentait linéairement avec l’augmentation de l’IMC (P<0,001). Les patients qui mangeaient de façon frénétique ont également rapporté une sensation de faim généralement plus intense (P=0,02) et une déshinibition augmentée (P=0,03) par rapport aux patients Norm.
Conclusion |
Les TCA sont présents dans la population adulte de diabétiques français vraisemblablement à un niveau plus élevé que dans la population générale. Ces résultats soulignent la nécessité (1) pour le clinicien diabétologue de connaître l’existence de ce problème, (2) de vérifier régulièrement chez le patient diabétique la présence de TCA et (3) d’adapter les soins et les recommandations diététiques pour cette sous-population.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diabetes, Eating behaviours, Restraint
Mots clés : Diabètes, Comportement alimentaire, Restriction alimentaire
Plan
Vol 34 - N° 6
P. 581-586 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.