The incretins: From the concept to their use in the treatment of type 2 diabetes. Part A: Incretins: Concept and physiological functions - 01/11/17
Abstract |
This paper briefly reviews the concept of incretins and describes the biological effects of the two incretins identified so far: the glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP); and the glucagon-like peptide-1 (GLP-1). GIP is released by the Kcells of the duodenum, while GLP-1 is released by the Lcells of the distal ileum, in response to nutrient absorption. GIP and GLP-1 stimulate insulin biosynthesis and insulin secretion in a glucose-dependent manner. In addition, they increase beta-cell mass. GIP has a specific effect on adipose tissue to facilitate the efficient disposal of absorbed fat and, thus, may be involved in the development of obesity. GLP-1 has specific effects on pancreatic alpha cells, the hypothalamus, and gastrointestinal and cardiovascular systems. By inhibiting glucagon secretion and delaying gastric-emptying, GLP-1 plays an important role in glucose homoeostasis and, by inhibiting food intake, prevents the increase in body weight. As the metabolic effects of GIP are blunted in type 2 diabetes, this peptide cannot be used as an efficient therapy for diabetes. In contrast, GLP-1 effects are preserved at high concentrations in type 2 diabetes, making this peptide of great interest for the treatment of diabetes, a topic that will be discussed in the second part of this review.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Dans cet article, le concept d’incrétines est décrit brièvement ainsi que les effets biologiques des deux incrétines identifiées, le glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) et le glucagon-like peptide-1 (GLP-1). Le GIP est sécrété par les cellulesK du duodénum et le GLP-1 est sécrété par les cellulesL de l’iléum distal, en réponse à l’absorption des nutriments. Le GIP et le GLP-1 stimulent la sécrétion d’insuline de façon glucose-dépendante et la biosynthèse d’insuline. De plus, ces deux hormones augmentent la masse des cellules ß. Le GIP a des effets spécifiques sur le tissu adipeux afin de faciliter l’utilisation la plus efficace des lipides absorbés et il pourrait ainsi être impliqué dans le développement de l’obésité. Le GLP-1 a des effets spécifiques sur les cellules alpha du pancréas, l’hypothalamus, le tractus gastrointestinal et le système cardiovasculaire. En inhibant la sécrétion de glucagon et en ralentissant la vidange gastrique, le GLP-1 joue un rôle important dans la régulation de l’homéostasie glucidique. En inhibant la prise alimentaire, le GLP-1 prévient l’augmentation de poids. Comme les effets métaboliques du GIP sont supprimés chez le diabétique de type 2, cette hormone ne peut pas être utilisée dans le traitement du diabète. En revanche, les effets du GLP-1 à forte dose sont préservés chez le diabétique de type 2, cette hormone a un grand intérêt thérapeutique pour le traitement du diabète. Cela sera discuté dans la seconde partie de cet article.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Incretin hormones, GIP, GLP-1, Insulin secretion, Glucagon secretion, Adipose tissue, Food intake, Gastric-emptying
Mots clés : Incrétines, GIP, GLP1, Sécrétion d’insuline, Sécrétion de glucagon, Tissu adipeux, Prise alimentaire, Vidange gastrique
Plan
Vol 34 - N° 6
P. 550-559 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.