Role of coxsackievirus B4 in the pathogenesis of type 1 diabetes - 01/11/17
Abstract |
Environmental factors, especially viruses, are thought to play an important role in the initiation or acceleration of the pathogenesis of type 1 diabetes (T1D). Data from retrospective and prospective epidemiological studies strongly suggest that enteroviruses, such as coxsackievirus B4 (CV-B4), may be associated with the development of T1D. It has also been shown that enterovirus infections are significantly more prevalent in at-risk individuals such as the siblings of diabetic patients, when they develop anti-β-cell autoantibodies or T1D, and in recently diagnosed diabetic patients, compared with control subjects. The isolation of CV-B4 from the pancreas of diabetic patients supports the hypothesis of a relationship between the virus and the disease. Furthermore, studies performed in vitro and in vivo in animal models have increased our knowledge of the role of CV-B4 in T1D by helping to clarify the pathogenic mechanisms of the infection that can lead to β-cell destruction, including direct virus-induced β-cell lysis, molecular mimicry, ‘bystander activation’ and viral persistence. The role of enteroviruses as the sole agents in T1D, and a causal link between these agents and T1D, have not yet been established, although arguments that support such a role for these viruses in the pathogenesis of the disease cannot be ignored.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Rôle des coxsackievirus B4 dans la pathogenèse du diabète de type 1.
Des facteurs environnementaux, et notamment des virus, sont supposés jouer un rôle important dans l’initiation ou l’accélération du développement du diabète de type 1 (DT1). Les résultats des études épidémiologiques rétrospectives et prospectives suggèrent fortement que des entérovirus, et notamment le coxsackievirus B4 (CV-B4), puissent être associés au développement du DT1. Il a été démontré que les infections à enterovirus étaient significativement plus fréquentes chez les sujets à risque tels que les frères et sœurs de patients diabétiques, lorsqu’ils ont développé des auto-anticorps dirigés contre les cellules β et/ou un DT1, et chez les patients diabétiques récemment diagnostiqués, que chez les sujets non diabétiques. L’isolement de CV-B4 à partir du pancréas de patients diabétiques a renforcé l’hypothèse d’un lien entre le virus et la maladie. Par ailleurs, des études réalisées in vitro et in vivo chez l’animal ont abouti à une meilleure connaissance du rôle de CV-B4 dans le DT1. Ces études ont permis de découvrir des mécanismes pathogéniques de l’infection susceptibles d’aboutir à la destruction des cellules β, tels que la lyse viro-induite de ces cellules, le mimétisme moléculaire, l’activation « en passant » des cellules autoréactives, et la persistance virale. La responsabilité des entérovirus en tant qu’uniques agents du DT1 et un lien de causalité entre ces agents et le DT1 n’ont pas été établis, cependant un faisceau d’arguments suggère que le rôle de ces virus dans la pathogenèse de la maladie ne peut être exclu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Coxsackievirus B4, Type 1 diabetes, Pathogenesis, Review
Mots clés : Coxsackievirus B4, Diabète de type 1, Physiopathologie, Revue
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Vol 34 - N° 6
P. 537-548 - décembre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.