Evaluation of heart failure management in a Military Hospital - 01/11/17
Summary |
Purpose |
Evaluate heart failure management in a Military Hospital in 2005.
Methods |
Retrospective audit of 46 case records of patients hospitalised with heart failure within the framework of an accreditation procedure.
Results |
The left ventricular ejection fraction was evaluated in 85% of cases during the reference hospital stay. Systolic heart failure was detected in 63% of cases. At least one NT-proBNP assay was performed for each patient. A global assessment was systematically performed, except for the mini mental state examination in patients aged over 75 years who represented 80% of patients. Initial therapeutic education was provided for 50% of systolic heart failure patients. Prescription rates in systolic heart failure were 76% for angiotensin-converting enzyme inhibitors, 7% for angiotensin receptor antagonists; 84% for at least one medicinal product in the above 2 classes; 68 % for beta-blockers and 32% for spironolactone. A hospital discharge report was available for 93% of the patients. Elective re-admissions to hospital for uptitration of treatment concerned 10% of systolic heart failure patients. Emergency hospital re-admissions after a cardiovascular event (usually decompensation), concerned 35% of patients, after an average duration of one year of follow-up. These latter re-admissions, often repeated, led to 4% of additional hospital deaths. The initial hospital mortality rate was 13%.
Conclusion |
Therapeutic patient education is under development. Medication may still be optimised, both qualitatively and quantitatively. Surveillance is planned with a yearly audit.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
But |
Évaluer dans un Hôpital d’Instruction des Armées en 2005, la prise en charge de l’insuffisance cardiaque.
Méthode |
Audit rétrospectif réalisé dans le cadre d’une procédure d’accréditation de 46 dossiers de patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque.
Résultats |
La fraction d’éjection ventriculaire gauche a été évaluée dans 85 % des cas lors de l’hospitalisation de référence. Il s’agissait d’une insuffisance cardiaque systolique dans 63 % des cas. Chaque patient a bénéficié d’au moins un dosage du NT-pro BNP. L’évaluation globale a été systématique, sauf pour la réalisation du mini mental state examination chez les plus de 75 ans, représentant 80 % des patients. Une éducation thérapeutique initiale a été réalisée pour 50 % des insuffisants cardiaques systoliques. Le taux de prescription dans l’insuffisance cardiaque systolique des inhibiteurs de l’enzyme de conversion était de 76 %, des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II : 7 %, d’au moins un médicament des 2 classes précédentes : 84 %, de béta-bloquants : 68 %, de spironolactone : 32 %. Un compte rendu d’hospitalisation était disponible pour 93 % des patients. Les rehospitalisations programmées pour majoration progressive du traitement ont concerné 10 % des insuffisants cardiaques systoliques. Les rehospitalisations en urgence à l’hôpital motivées par un événement cardiovasculaire (le plus souvent une décompensation), ont intéressé 35 % des malades, pour une durée moyenne de suivi de un an. Ces dernières, souvent répétées, ont été à l’origine de 4 % de décès supplémentaires dans l’institution. Le taux de mortalité hospitalière initiale était de 13 %.
Conclusion |
L’éducation thérapeutique est en cours de développement. Il reste une marge pour l’optimisation du traitement médicamenteux, à la fois qualitative et quantitative. Une surveillance par audit annuel est prévue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Heart failure, Therapeutic management, Health care quality
Mots clés : Insuffisance cardiaque, Prise en charge thérapeutique, Qualité des soins de santé
Plan
Vol 101 - N° 4
P. 235-241 - avril 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.