Indications des tests immunologiques pour le diagnostic d'une parasitose ou d'une mycose - 12/10/17
Résumé |
Le diagnostic de certitude des parasitoses et des mycoses nécessite un examen microscopique réalisé directement à partir du prélèvement (ou après mise en œuvre d'une méthode de concentration pour les parasites) et une culture. Pour certaines parasitoses et mycoses, le diagnostic de certitude est impossible à obtenir. Les méthodes indirectes de diagnostic telles que les méthodes immunologiques sont alors mises en œuvre. Les tests immunologiques comprennent des tests permettant l'exploration de l'immunité spécifique en particulier l'immunité humorale par recherche d'anticorps et les tests de détection d'antigènes dans le sérum, le liquide céphalo-rachidien (LCR) ou d'autres liquides biologiques.
Des techniques sensibles et spécifiques pour le dosage des anti-corps sont indispensables lorsque le parasite est séquestré dans un organe, c'est le cas pour l'hydatidose à Echinococcus granulosus ou de l'amoebose hépatique, ou lorsque la détection de l'agent responsable est difficile (trichinose). Elles sont aussi nécessaires pour préciser le stade de l'infection (toxoplasmose récente ou ancienne), pour contrôler les fluctuations du titre des anticorps chez les patients traités dans le but d'évaluer l'efficacité du traitement (schistosomoses).
De gros progrès ont été réalisés en matière de recherche d'antigène pour : diagnostiquer des infections invasives chez les patients immunodéprimés (candidose, cryptococcose), différencier un parasite pathogène tel qu'Entamoeba histolytica d'un parasite commensal tel qu'Entamoeba dispar, différencier une colonisation fongique d'une mycose maladie (candidose).
Les progrès récents en biotechnologie sont à l'origine de l'essor de nouvelles techniques de diagnostic des parasitoses et des mycoses. Dans le futur, un test idéal devrait permettre la différenciation colonisation/maladie mais aussi la différenciation des diverses manifestations cliniques (aiguë, chronique, ancienne).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Diagnosis of parasitic or fungal diseases is made best by seeing or culturing the causative organism, but some times this is not possible and indirect laboratory methods such as immunodiagnostic tests are required. Immunological tests can be used to aid in the diagnosis of infection in two main ways. They can detect specific immune response of the host to the causative agent. They detect antigen in serum, cerebrospinal fluid (CSF) or other biological fluids during the cause of on infection. Sensitive, specific immunodiagnostic tests for antibodies detection arc indispensable when the organism is sequestered in an inaccessible part of the body (cystic echinococcis, hepatic amoebiasis…) or when the detection of the responsable agent is difficult (trichinellasis…). They are also needed to give the exact stage of the infection (recent or old toxoplasmosis), to monitor the fluctuations in anti-body titer in treated patients, to evaluate the efficiency of the treatment (schistosomiasis).
Great progress has been made in antigen detection test to diagnose an invasive infection in immunocompromised patients (candidiasis, cryptococcosis); to distinguish the pathogen parasite from the commensal parasite (Entamoeba histolytica = invasive parasite / Entamoeba dispar = commensal parasite); to differenciate between fungi colonisation and disease (candidiasis).
Recent advances in biotechnology have started revolutionizing the diagnosis of parasite and fungal diseases. An ideal immunodiagnostic test would not only reveal individuals that are infected or have been exposed to infection, but would also differentiate between various clinical manifestations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clé : Parasitose - mycose - tests d'immunodiagnostic.
Keywords : Parasitic disease - fungal disease - immunodiagnostic tests.
Plan
Vol 1999 - N° 312
P. 164-169 - avril 1999 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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