Cosmétologie du nourrisson - 01/01/02
Christine Bodemer : Praticien hospitalier
Yves De Prost : Professeur des Universités, praticien hospitalier, chef de service
Service de dermatologie, hôpital Necker-Enfants Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris France
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Résumé |
La peau du nouveau-né, a fortiori prématuré, présente des caractéristiques physiques différentes de celle du nourrisson et de l'adulte. Cette différence de structure entraîne une plus grande perméabilité de l'épiderme chez le prématuré. Chez le nouveau-né et le nourrisson, le rapport surface/poids est élevé et doit également rendre extrêmement prudent. Il existe plusieurs exemples d'effet toxique systémique après application de topiques, notamment antiseptiques. Par ailleurs, le risque de sensibilisation existe même chez le nourrisson et doit inciter à ne pas multiplier les produits.
Le nouveau-né nécessite certains soins spécifiques dont les soins de cordon ombilical. Ils sont indispensables pour lutter contre les infections cutanées à Staphylococcus aureus et reposent sur l'application d'antiseptiques, la chlorhexidine représentant la meilleure alternative. Les soins d'hygiène présentent peu de particularités propres au nourrisson ; ils doivent être non irritants et non asséchants. Les émollients font partie intégrante du traitement des peaux atopiques ; ils sont également intéressants chez les prématurés pour diminuer le risque de sepsis à point de départ cutané. Enfin, le « primum non nocere » résume au mieux les soins du siège et le traitement d'un érythème fessier.
Mots-clés : perméabilité cutanée, émollient, cordon ombilical, dermatite des couches
Plan
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