Hepatic metastases from carcinomas of unknown primary site : Experience of the montpellier cancer center - 06/10/17
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Summary |
Aim |
Hepatic metastases are often present at diagnosis of carcinoma of unknown primary site (CUP). The objective of this study was to describe the diagnostic and therapeutic strategies used.
Methods |
One hundred and eighteen patients were treated at the Cancer Center of Montpellier from 1993 to 2002 for CUP initially metastatic to the liver. Initial chararcteristics, diagnostic tests, chemotherapies and outcome were retrospectively recorded.
Results |
The most frequent histological types observed were adenocarcinoma, undifferentiated, neuroendocrine and squamous-cell carcinomas. Hepatic metastases revealed the cancer in 66 patients and were isolated in 32 patients. Other metastatic sites involved lymph nodes, lung and bone. Pretreatment computed tomography scans of the chest, abdomen and pelvis evaluation were available for more than 80% of patients. Colonoscopy, gastroscopy and bronchoscopy were performed in 58, 56 and 26% of patients respectively. One hundred and seven patients had received at least a front-line of chemotherapy. Seventy-four patients had received platin salt-based chemotherapy, 67 in front-line treatment and 10 in second line. In first-line chemotherapy, overall response rates with or without platin were 19.4 and 20% respectively. One hundred and two of 111 deaths were due to disease progress and seven toxic-related deaths occurred. The median survival was 6.6 months, and 7.8 and 4.6 months in the with or without platin groups respectively (P = 0,35). The median survival for treated patients was 7 months. Multivariate analysis identified two prognostic factors: serum lactodehydrogenase level and performance status.
Conclusions |
According to this study, pretreatment evaluations, which were very extensive in some patients, were insufficient to identify the primary site of liver metastases. Because of the poor prognostic, chemotherapy, in absence of clinically demonstrated benefit, has to be reserved for patients with better prognosis. Prospective trials are needed to determine whether use or not of cisplatin should be proposed for standard protocols.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les métastases hépatiques sont fréquemment présentes lors d’un diagnostic de carcinome de primitif inconnu (CAPI). La prise en charge diagnostique et thérapeutique de ces malades au pronostic sombre est rapportée dans cette étude.
Méthodes |
Cent dix-huit malades ont été traités au Centre Régional de Lutte contre le Cancer de Montpellier de 1993 à 2002 pour un CAPI avec métastases hépatiques initiales. Leurs caractéristiques, les examens préthérapeutiques réalisés, les chimiothérapies reçues et l’évolution ont été analysés de façon rétrospective.
Résultats |
Les types histologiques les plus fréquemment retrouvés étaient l’adénocarcinome, les carcinomes indifférenciés, endocrines et épidermoïdes. Dans 66 cas, les lésions hépatiques étaient révélatrices; et chez 32 malades, elles restaient isolées. Les autres sites retrouvés étaient les adénopathies, le poumon, et l’os. Lors du diagnostic, plus de 80 % des malades ont bénéficié d’un scanner thoracoabdominopelvien. Les coloscopies, gastroscopies et bronchoscopies ont été réalisées dans respectivement 58, 56 et 26 % des cas. Cent-sept patients ont reçu au moins une ligne de chimiothérapie. Les sels de platine ont été administrés chez 74 patients dont 67 en première ligne et 10 en seconde ligne. En première ligne, les taux de réponse objective après chimiothérapie avec et sans platine étaient respectivement de 19,4 et 20 %. Cent-deux des 111 décès sont imputables à la progression tumorale et sept aux chimiothérapies. La médiane de survie globale était de 6,6 mois, sans différence significative entre les groupes avec et sans sel de platine (7,8 et 4,6 mois P = 0,35). En analyse multifactorielle, deux variables indépendantes de mauvais pronostic sont retrouvées: l’élévation des lacto-déhydrogénases sériques et l’altération de l’état général. La survie des malades ayant reçu une chimiothérapie était de 7 mois.
Conclusions |
Cette étude montre que des explorations parfois extensives n’ont pas permis de retrouver le site primitif des métastases hépatiques. La chimiothérapie, dont l’impact sur la survie n’est pas démontré, doit être réservée aux malades de meilleur pronostic. L’inclusion dans des essais thérapeutiques prospectifs doit être encouragée afin de déterminer la place notamment des sels de platine.
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Vol 29 - N° 12
P. 1224-1232 - décembre 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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