Imagerie de l'endométriose - 09/03/08
C. Balleyguier D'après la communication de
Voir les affiliationsLes symptômes douloureux de l'endométriose sont peu spécifiques bien que la symptomatologie puisse être parfois corrélée à la localisation des lésions. Les symptômes les plus fréquents sont les dyspareunies et les douleurs pelviennes cycliques à recrudescence menstruelle.
On sait qu'il est important de faire un diagnostic précis de toutes les lésions existantes, tout particulièrement quand on envisage un traitement chirurgical, afin que ce dernier soit le plus complet possible.
L'Imagerie par Résonance Magnétique nucléaire (IRM) est plus sensible et spécifique que l'échographie endovaginale pour le diagnostic de l'endométriose profonde.
Les lésions digestives et des ligaments utéro-sacrés sont fréquemment sous-estimées cliniquement et par les examens d'imagerie. Leur diagnostic est également difficile à l'IRM. En cas d'atteinte sous péritonéale postérieure, il est nécessaire d'estimer le degré d'invasion de la paroi rectale pour la prise en charge chirurgicale de ces patientes. En effet, en cas d'atteinte de la musculeuse rectale, une résection partielle du rectum peut être envisagée, afin d'éviter les récidives. Il peut être intéressant, dans cette indication précise, de confronter les résultats de l'IRM à ceux de l'écho-endoscopie rectale.
Les atteintes vésicales et urétérales sont rares et fréquemment méconnues. Une échographie rénale et des voies urinaires doit être prescrite aux femmes suspectes d'endométriose profonde sévère.
Concernant les endométriomes, l'IRM n'apporte pas d'élément diagnostique supplémentaire par rapport à l'échographie.
En revanche, elle permet de faire une cartographie précise de toutes les lésions profondes associées.
Imaging features of endometriosis. |
Deep pelvic endometriosis is responsible of a painful syndrome dominated by deep dyspareunia and pelvic pain that recur according to the menstrual cycle. The semiology is directly correlated with the location of the lesions but is not specific.
It is essential to investigate (clinically and with magnetic resonance imaging (MRI)) these deep endometriosis lesions and to draw up a precise map, which is the only way to be sure that surgical excisions will be complete.
For the diagnosis of deep endometriosis, MRI is more sensitive and specific than endovaginal ultrasonography.
Bowel and utero-sacral ligament lesions are often underestimated by clinical examination and ultrasonography. The MR diagnosis of these deep lesions is also difficult and require adapted sequences but may vary following experience of the radiologist.
Preoperative endorectal ultrasonography or MRI are reliable techniques to visualize perirectal endometriomas and to assess rectal wall involvement. Surgical management can be based on preoperative imaging diagnosis, the Bladder and ureteral lesions are also underestimated. Renal ultrasonography must be performed in women affected by severe deeply infiltrating endometriosis.
MRI does not improve sensitivity nor specificity of the radiologic diagnosis of ovarian endometriomas. Neverthelesss, MRI is a reliable technique to visualize deeply infiltrating endometriosis lesions associated with ovarian endometriomas.
Plan
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Vol 32 - N° 8-C2
P. 5-10 - décembre 2003 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.