Pathologies des glandes parathyroïdes - 05/10/17
Article en cours de réactualisation
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Résumé |
Les glandes parathyroïdes revêtent une importance capitale pour le chirurgien oto-rhino-laryngologique, aussi bien pour comprendre l'hypo- que l'hypercalcémie. Elles constituent le pilier essentiel du métabolisme phosphocalcique, et contribuent, avec la vitamine D, à une dynamique complexe faisant intervenir le rein, l'os et le tube digestif. Au fil de cet article, plusieurs aspects spécifiques à la relation entre les parathyroïdes et l'oto-rhino-laryngologiste sont mis en lumière, comme, tout d'abord, l'hyperparathyroïdie primaire. Elle constitue une des étiologies les plus fréquentes d'hypercalcémie pour laquelle la chirurgie reste la pierre angulaire du traitement. Au cours de ces dernières années, afin d'aider le clinicien à localiser les adénomes ou les hyperplasies, de nouvelles techniques d'imagerie comme le single photon emission computed tomography (SPECT-CT) couplé à la scintigraphie au sestamibi, le scanner (computed tomography [CT])-4D, la scintigraphie 11C-méthionine positon emission tomography (PET)/CT ou le 18F-fluorocholine-PET/imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été développées. La chirurgie de ces glandes inconstantes reste un challenge de par leur embryologie particulière qui rend leur nombre, leur forme, leur couleur et leur position très variables. Récemment, des outils biologiques, comme le dosage de la parathormone intacte (iPTH) peropératoire, permettent de présager du succès de l'intervention pour une hyperparathyroïdie primaire. En postopératoire, pour le chirurgien, l'hypoparathyroïdie post-chirurgicale reste une des causes majeures d'hypocalcémie. Également dans cette condition, un examen paraclinique comme le dosage de la iPTH postopératoire permet d'anticiper une hypocalcémie et d'introduire un traitement substitutif améliorant non seulement l'issue du patient, mais aussi la durée d'hospitalisation. Une supplémentation rapide, lorsqu'elle est indiquée, en calcium et calcitriol permet ainsi d'éviter des complications aiguës de l'hypocalcémie. Le clinicien veille également à tenir compte de certaines pathologies syndromiques comme les néoplasies endocriniennes multiples, sources d'hyperparathyroïdie, pour lesquelles une prise en charge plus globale est indiquée. Pour finir, un bref survol des carcinomes parathyroïdiens, pathologies rares souvent fonctionnelles et au pronostic sombre, est réalisé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Parathyroïdes, Hypercalcémie, Hypocalcémie, Hyperparathyroïdie, Hypoparathyroïdie, iPTH, Vitamine D, Carcinome parathyroïdes, Néoplasie endocrinienne multiple
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