Non-typhi Salmonella enterica urinary tract infections - 22/09/17
pages | 5 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
Objective |
Non-typhi Salmonella enterica urinary tract infections (UTIs) are not frequent and rarely reported in the literature. We aimed to characterize clinical presentations and risk factors for the infection.
Patients and methods |
We performed a retrospective study of non-typhi Salmonella enterica strains isolated from urine cytobacteriological examinations (UCBE) collected between January 1, 1996 and October 30, 2014 and analyzed by the microbiology laboratories of the university hospitals of the western part of Île-de-France and of Paris, France.
Results |
Twenty UCBEs positive for non-typhi Salmonella enterica were analyzed. The sex ratio was 0.53 and the average age of patients was 57 years. Clinical presentations were acute pyelonephritis, acute cystitis, and prostatitis. Eight cases of bacteremia were identified. Diarrhea was observed in half of patients, either before the UTI or simultaneously. No patient required to be transferred to the intensive care unit. Immunodeficiency and/or diabetes were observed in eight patients. Three patients presented with a uropathy. Prescribed antibiotics were third generation cephalosporins and fluoroquinolones. The average treatment duration was 20 days. A spondylitis and a purulent pleurisy were observed and deemed related to the UTI. Patient outcome was always favorable following treatment prescription.
Conclusion |
Non-typhi Salmonella enterica UTIs are rare. They are mainly observed in elderly patients presenting with immunodeficiency or an underlying urological disorder.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les infections urinaires (IU) documentées à Salmonella enterica sérovar non typhi sont peu fréquentes et rarement rapportées dans la littérature. L’objectif de notre étude était de caractériser les tableaux cliniques et les facteurs favorisant leur survenue.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective des isolements de souches de Salmonella enterica sérovar non typhi à partir de prélèvements urinaires analysés dans les laboratoires de microbiologie du groupe hospitalier universitaire Paris Île-de-France Ouest entre le 1er janvier 1996 et le 30 octobre 2014.
Résultats |
Vingt examens cytobactériologiques des urines ont été analysés. Le sex-ratio était de 0,53 et l’âge moyen des patients de 57 ans. Les présentations cliniques étaient des pyélonéphrites aiguës, des cystites aiguës et des infections urinaires masculines. Huit épisodes de bactériémie associée ont été identifiés. Des diarrhées ayant précédé ou contemporaines de l’IU étaient présentes chez la moitié des patients. Aucune forme grave nécessitant un transfert en réanimation n’était rapportée. Une immunodépression et/ou un diabète étaient retrouvés chez huit patients. Trois patients présentaient une uropathie. Les classes d’antibiotiques utilisées étaient préférentiellement des céphalosporines de troisième génération et des fluoroquinolones. La durée moyenne totale de traitement était de 20jours. Une spondylodiscite et une pleurésie purulente ont été décrites au décours de ces IU. Tous les patients ont évolué favorablement sous traitement.
Conclusion |
Les infections urinaires documentées à Salmonella enterica sérovar non typhi sont rares. Elles surviennent majoritairement chez des sujets « d’âge mûr » présentant une immunodépression ou une malformation urologique sous-jacente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Urinary tract infection, Salmonella enterica
Mots clés : Infection urinaire, Salmonella enterica
Plan
Vol 47 - N° 6
P. 389-393 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?