Imagerie tomodensitométrique post-mortem du suicide - 20/09/17
Résumé |
Le suicide est la huitième cause de mortalité en France et la première cause chez les 25–34 ans. La pendaison, l’intoxication médicamenteuse et l’usage d’une arme à feu sont les principaux modes suicidaires. Le scanner post-mortem est une aide à l’autopsie pour confirmer le suicide et éliminer une autre cause de décès. En cas de pendaison, les lésions de l’os hyoïde et/ou du cartilage thyroïdien sont retrouvées dans un peu plus d’un cas sur deux à l’autopsie. Les lésions des vertèbres cervicales sont rares, survenant en cas de chute d’une hauteur importante. Les reconstructions 3D permettent de visualiser le sillon laissé par le lien sur le cou. Dans les suicides par arme à feu, le scanner permet de déterminer l’orifice d’entrée et l’éventuel orifice de sortie, de visualiser les lésions parenchymateuses le long du trajet du projectile, et de localiser le projectile en cas de traumatisme pénétrant. Le trajet du projectile est plus difficile à déterminer au niveau thoraco-abdominal. Le scanner montre également des anomalies évocatrices en cas de suicide par noyade ou par arme blanche, mais son apport est plus limité en cas d’intoxication. Les phénomènes de décomposition et la modification de la position du corps vont limiter l’analyse des lésions tomodensitométriques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Suicide, Scanner post-mortem, Pendaison, Arme à feu, Noyade
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 98 - N° 4-5
P. 204-216 - octobre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.