Cysticercose - 18/09/17
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Résumé |
La cysticercose est une cestodose larvaire due au développement de la larve de Taenia solium. T. solium affecte plus de 50 millions de personnes dans le monde, entraînant plus de 50 000 décès chaque année. Il est répandu dans les pays en développement en Amérique latine, Asie et Afrique subsaharienne. L'homme se contamine par ingestion de viande de porc mal cuite et développe un taeniasis. Les œufs libérés par le porteur contaminent l'environnement. Le porc ingère les œufs, dont la coque est digérée dans l'estomac, qui libèrent des embryophores. Ces derniers vont passer à travers la paroi stomacale et/ou intestinale et seront transportés par les vaisseaux sanguins. Comme le porc, l'homme se contamine par ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par les œufs de T. solium disséminés dans la nature par un autre humain porteur du ver adulte (péril fécal). La présence du porteur dans l'entourage est un facteur de risque important de dissémination de la maladie. Les larves sont libérées comme chez le cochon et vont se loger dans les muscles squelettiques, sous la peau, dans le cerveau ou les yeux. Le principal symptôme de cysticercose chez l'homme est la crise convulsive. Plusieurs tableaux cliniques sont décrits, dominés par des crises d'épilepsie d'apparition récente, des céphalées invalidantes récentes et évolutives associées ou non à un syndrome d'hypertension intracrânienne, des déficits neurologiques focaux et parfois des manifestations psychiatriques. Del Brutto et al. ont proposé des critères diagnostiques basés sur des éléments cliniques, radiologiques, immunologiques et épidémiologiques. La neuro-imagerie permet la visualisation des différents stades parasitaires, caractérisée par une image de calcification avec un œdème périlésionnel et de rehaussement après injection d'un produit de contraste. Les sérologies sanguines à la recherche d'anticorps ou d'antigène reflètent l'exposition au parasite, mais ne démontrent pas l'infection aiguë ni la localisation cérébrale. Le traitement comporte des anticonvulsivants plus antalgiques et un traitement antiparasitaire auxquels on adjoint souvent une corticothérapie pour pallier les effets indésirables du traitement antiparasitaire. Le praziquantel et l'albendazole sont les plus utilisés dans le traitement de la neurocysticercose, mais ce traitement étiologique n'est jamais une urgence thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cysticercose, Neurocysticercose, Épilepsie, Scanner cérébral, Porc, Cestode, Zoonose
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