Profil clinicobiologique de la néphropathie diabétique dans deux établissements de Seine Saint-Denis - 17/09/17
Résumé |
La néphropathie diabétique est en Seine-Saint-Denis (SSD) l’étiologie la plus fréquente des insuffisances rénales (IR) terminales (plus de 50 % des cas). Nous avons créé un registre pour améliorer sa prise en charge et mieux caractériser les patients ayant une néphropathie rapidement progressive, pourcentage estimé à 20 % des patients (étude SURDIAGENE). Les 100 premiers patients hospitalisés dans nos centres depuis 2015 ont été analysés et 3 exclus car résultats insuffisants sur la néphropathie. Ils devaient remplir les conditions suivantes : résidence en SSD et diabétiques et au moins un de ces 3 critères : microalbuminurie>300mg/j, protéinurie>500mg/24h, une clairance calculée MDRD<60mL/min. Trente-quatre pour cent (33/97) avait une protéinurie isolée. Les autres avaient un MDRD<60mL/min : 26 % isolée, 30 % associée à une protéinurie et 10 % non classable (absence de recueil urinaire), avec une IR restant modérée (MDRD>30mL/min) dans 88 %. L’âge moyen était de 62,6 ans, la durée moyenne du diabète était 16.8 ans, 57 étaient des hommes, 52,7 % avaient une rétinopathie associée. Ces patients avaient un IMC moyen de 30,3kg/m2. L’HbA1c moyenne était de 9,22 %. Quatre-vingt-treize pour cent avaient un traitement anti-HTA et 79 % étaient sous insuline ; 74 % avaient une statine. Ainsi, la néphropathie définie par nos critères se repartie en un tiers insuffisance rénale isolée, un tiers protéinurie isolée et un teirs mixte. L’équilibration glycémique ou tensionnelle, le plus souvent insuffisante, mériterait d’être améliorée pour ralentir la dégradation de la fonction rénale et diminuer la morbi-mortalité cardiovasculaire.
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Vol 78 - N° 4
P. 400 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.