Cancers différenciés de la thyroïde : comparaison clinique et pronostique des formes papillaires et vésiculaires - 17/09/17
Résumé |
Les cancers différenciés de la thyroïde sont rares (moins de 1 % des cancers), les formes papillaires sont prédominantes et le pronostic global est favorable. Notre étude analyse une série de 534 cancers différenciés de la thyroïde (323 papillaires « 60,5 % » et 211 vésiculaire « 39,5 % ») recrutés sur une période de 36 ans. Le but de l’étude est de comparer la présentation clinique et le pronostic des 2 formes histologiques. Il n’y a pas de différence concernant la répartition des sexes entre les 2 groupes : sex-ratio F/H=5,2 (pap) et 4,2 (vesic). L’âge moyen au diagnostic est significativement plus jeune dans les formes papillaires (37 ans vs 43,3 ans). La classification tumorale (TNM) initiale était similaire dans les 2 groupes. L’envahissement ganglionnaire était plus important dans les formes papillaires (19,8 % vs 8,5 %) et les métastases à distance étaient plus nombreuses dans les formes vésiculaires (20,3 % vs 4,9 %). Les stades 4 (TNM) étaient significativement plus retrouvés dans les formes vésiculaires (14,2 % vs 3 %). Il n’y a pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les taux de rechute locorégionale thyroïdiennes et ganglionnaires, alors que le taux de récidive métastatique était significativement plus important dans le groupe des cancers vésiculaires (31,2 % vs 7,4 %). Après un recul de 35 ans (vesic) et de 33,5 ans (pap), le taux de survie globale était significativement meilleur dans les formes papillaires (97,8 % vs 70,5 %). Dans les limites de notre série, les cancers papillaires, plus fréquents, montrent un meilleur pronostic que les formes vésiculaires.
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Vol 78 - N° 4
P. 342 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.