Hypogonadisme hypogonadotrope : quel profil étiologique au CHU Mohammed VI Oujda ? - 17/09/17
Résumé |
Introduction |
L’hypogonadisme hypogonadotrope est caractérisé par des taux plasmatiques bas des stéroïdes sexuels associés à des taux bas des gonadotrophines hypophysaires (FSH, LH) en rapport avec une atteinte hypothalamohypophysaire. On reconnaît deux entités : congénitale ou acquise (organique ou fonctionnel). L’IRM hypothalamohypophysaire est l’examen clé du diagnostic étiologique. La prise en charge vise à promouvoir un bon développement pubertaire et une vie sexuelle normale, tout en assurant l’anabolisme osseux.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective réalisée au CHU Mohammed VI d’Oujda portant sur de 12 patients présentant un hypogonadisme hypogonadotrope.
Résultats |
L’âge moyen était de 42 ans, avec une prédominance masculine (64 %).
Les circonstances de découverte étaient principalement le retard pubertaire et le SD tumoral hypophysaire. L’étiologie malformatives était prédominante (40 %) suivie par les adénomes hypophysaires à (31 %). Les hypogonadismes hypogonadotropes isolées étaient de l’ordre de 12 %, l’origine acquise, fonctionnelle était présente chez 9 % des patients. L’ostéodensitométrie révélait une ostéoporose (36 %). Une substitution hormonale de l’axe gonadotrope était instaurée chez 84 % de cas.
Discussion |
L’hypogonadisme hypogonadotrope est une pathologie spécifique généralement en rapport avec une atteinte hypothalamohypophysaire, pouvant présenté une morbidité particulière (ostéoporose, troubles sexuelles…) nécessitant un diagnostic précis et une prise en charge adéquate [1 ].
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Vol 78 - N° 4
P. 321 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.