Complications non tumorales de l’acromégalie au moment du diagnostic - 17/09/17
Résumé |
Objectif |
Déterminer les principales complications non tumorales de l’acromégalie au moment du diagnostic.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive ayant concerné 25 cas d’acromégalie. Pour chaque patient, nous avons relevé toutes les complications diagnostiquées au moment de la découverte de l’acromégalie.
Résultats |
L’âge moyen des patients au moment du diagnostic était de 49,2±12,9 ans (27–75 ans) avec une prédominance masculine (16/9). L’acromégalie était en rapport avec un adénome hypophysaire dans 24 cas (96 %). Le délai entre l’apparition des symptômes et/ou des comorbidités associées et le diagnostic d’acromégalie était de 2 ans±4 mois.
Les principales complications cardiovasculaires étaient l’HTA notée dans 11 cas (44 %) et l’hypertrophie du ventricule gauche dans 9 cas (36 %). Sept patients (28 %) avaient un syndrome d’apnées du sommeil. Sur le plan métabolique, seize patients (64 %) avaient un trouble de la glycorégulation, 28 % (7 cas) une hypertriglycéridémie et 24 % (6 cas) une hypercholestérolémie. En ce qui concerne les manifestations ostéoarticulaires, des arthralgies et un syndrome du canal carpien bilatéral ont été retrouvés dans respectivement 9 (36 %) et 1 cas (4 %).
Discussion |
La morbi-mortalité de l’acromégalie dépend de l’invasion tumorale mais aussi des complications de l’hypersécrétion de GH. Nous soulignons la nécessité d’une prise en charge précoce et d’un suivi régulier et à long terme de ces complications afin d’améliorer le pronostic de la maladie.
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Vol 78 - N° 4
P. 312 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.