L’insuffisance antéhypophysaire au centre hospitalier universitaire Mohamed 6 d’Oujda - 17/09/17
Résumé |
Objectif du travail |
Étudier les particularités épidémiologique, clinique, biologique, radiologique et thérapeutique des insuffisances antéhypophysaires.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective portant sur 32 patients suivis pour une insuffisance antéhypophysaire dans le service d’endocrinologie du CHU Mohamed VI d’Oujda.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients est de 33,9 ans et un sex-ratio H/F de 1,28. Concernant le mode de découverte 65 % des cas ont présenté des signes d’insuffisances antéhypophysaires, 28,1 % des cas ont présenté un syndrome tumoral, alors que la découverte était fortuite chez 6,2 % des cas.
L’exploration hormonale de l’hypophyse a révélé une insuffisance thyréotrope dans 26 cas, une insuffisance somatotrope et corticotrope dans 11 cas pour chacune, une insuffisance gonadotrope dans 18 cas.
Le diagnostic retenu était un adénome dans 31,3 % des cas, une pathologie hypophysaire inflammatoire dans 6,3 % des cas, une pathologie hypophysaire congénitale dans 50 % des cas, pour les causes iatrogène, infectieuse, tumorale et idiopathique dans 3,1 % des cas pour chacune.
Le traitement hormonal substitutif est instauré en fonction de l’axe atteint, le traitement chirurgical est réalisé dans 31,3 % des cas.
Discussion et conclusion |
L’atteinte de l’antéhypophyse peut être congénitale mais le plus souvent acquise [1 ]. Les causes classiques doivent toujours être éliminées par la réalisation systématique d’une IRM hypothalamohypophysaire [2 ]. La prise en charge consiste à un traitement substitutif approprié avec un traitement étiologique.
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Vol 78 - N° 4
P. 309 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.